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Pas de cul pour le MCU
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Un quart de siècle s'est écoulé depuis les débuts du groupe Broadcast, vers 1996 ; qu'un quart de siècle séparait alors de la fin de son époque de prédilection. Une formation british jusque dans son nom, affiliation symbolique au BBC (British Broadcasting Company) Radiophonic Workshop (1958-1998), la fabrique de sons de la télé et de la radio publiques anglaises qui a contribué à modeler les ondes des années 60, inondant les media grand public de vibrations électroniques analogiques, un peu comme Raymond Scott aux Etats-Unis, dont les blip blop égayaient les pubs dès les années 50, ou Jean-Jacques Perrey et son moog ludique en France.
Après le hiatus d'une génération, Broadcast renouait le fil de la pop expérimentale psychédélique. Le duo central du groupe, Trish Keenan et James Cargill, vouait un culte aux pépites méconnues de la contre-culture des sixties, comme au cinéma fantastique d'Europe de l'est, passablement oublié alors. Au tournant du siècle, des films comme Valerie et sa semaine de merveilles étaient denrées rares, comme les bandes originales des vieilleries vues à la télé commençaient seulement à être rééditées ; et les youtubeurs ne fournissaient pas encore les séries des années 70 comme The Owl Service ou Children of the Stones, ces étranges programmes anglais destinés à la jeunesse. Parce qu'elles n'avaient produit aucune tradition, ces oeuvres offraient un décalage avec la culture ambiante (rap, britpop, boys/girls bands...) d'une fraîcheur et d'une originalité plus fortes que celles du présent, plus stimulantes que la nostalgie - elles existaient dans un "vacuum", émergeaient de nulle part. Au mieux subsistaient-elles dans les souvenirs vagues de la petite enfance exposée à de rares diffusions télé, persistances de sensations évanescentes qui avaient marqué l'imaginaire et continuaient leur vie dans l'inconscient.
La musique qui s'était réinventée plusieurs fois par décennie grâce au marché du disque, entrait à la toute fin du siècle dans une phase dérivative, où l'émergence d'un ultime nouveau genre serait permise par le symptomatique sampler.
Broadcast reprenait un chemin de promenade forestier abandonné qui s'était perdu en broussailles, s'enfonçant dans la voie sinueuse entre les branchages, poussant plus loin l'exploration sans sillon comme le soleil se couchait, pour se perdre dans un rêve éveillé.
Broadcast était de l'étoffe dont sont faits les rêves.
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Créée
le 14 janv. 2021
Critique lue 92 fois
le 5 juin 2019
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