Spiderman et le collectif des tarés ou le harem de Peter Parker

Troisième année d'existence pour le jeune Peter Parker/Spiderman. On suit l'évolution du jeune homme, entre sa vie scolaire et son passage à la fac, sa vie avec Tante May qu'il délaisse peu à peu, sa vie amoureuse-il a à ses pieds un véritable harem, Liz, Betty Brant, et l'apparition de Gwen Stacy et (presque) Mary-jane et sa vie de super-héros. Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités et implique par extension une vie compliquée. Les couleurs sont toujours très flashy, les intrigues toujours simplistes malgré le fil conducteur plus prononcé (le mystère entourant le Bouffon Vert, la santé de Tante May, un nouvel ennemi secret, l'intrigue amoureuse plus compliquée). Dans ce tome on a le droit a quelques aventures sympathiques, Jameson qui pilote à distance un robot détecteur d'araignée, un duo avec la Torche, une histoire sur deux chapitres avec le maître du crime, scorpions,bouffons, chatons, et en prime un épisode psychédélique avec le docteur Strange. On a toujours les grandiloquentes phrases d'accroches en début d'histoire, mais les visages dessinés par Dikto sont cependant parfois un peu bâclés.
Je suis curieux de voir ce que réserve le cru 1966.