Une bédé qui compte cinq tomes en tout et un premier album assez intrigant, on ne peut le nier, même s’il s’agit davantage ici de médiéval-fantastique que de véritable fantasy (ce qui n’est pas un défaut, loin de là, malgré ce mauvais goût patent de ces prétendus « dragons »… de pacotille !).
L’histoire divague hélas assez vite et se perd ensuite régulièrement dans des méandres à la fois grotesques et peu crédibles, puis des rebondissements bidons… Le ridicule que cela entraîne nuit de fait considérablement à la bédé et à l’issue de ce premier tome, on abandonne la lecture, peu désireux de s’intéresser aux quatre autres albums : c’est décidément écrit avec le cul.
Le dessin pour sa part ne vaut pas tripette lui non plus : il reste hélas en effet assez vilain et peu engageant, même si on a vu pire dans le genre sans doute… mais franchement, c’est pas joli-joli (non, ne pas se fier aux couvertures superbes, car c’est vraiment la douche froide à l’intérieur !).