Le film s’appelle aussi « Road Rage » (sans doute pour le marché québéco-canadien) mais il s’agit de toute façon d’un nanar avec peut-être quelques ambitions mais sans les moyens ni le savoir-faire en la matière, notamment en ce qui concerne les « codes » si je puis dire du film d’action standard.
Ici en effet, tout tombe sous le coup d’une maladresse certaine et quasi permanente en matière de dialogues, scénario, mise en scène, montage, structure… Tiens, d’ailleurs, à propos de structure, le film semble déstructuré : on dirait que l’on a filmé des séquences sans lien entre elles, puis qu’on les a collées à l’arrache sans savoir de quoi il retournait au juste…
D’où cette impression désagréable de regarder un film écrit par un alcoolique sur une histoire à la con avec quelques bastons plus ou moins pourraves… Les acteurs et les actrices ne sont pas dirigés et semblent réciter leur texte, l’air embarrassé et perdu. Quelques plans permettent néanmoins d’admirer de beaux paysages dans ce film de la dictature vietcong communiste (c’est pour les décors que je mets 1 quand même !).