Critique par numéro (ou pas)



Astonishing X-Men 4-5



Life of X continue! Et cela toujours avec le concept d'un dessinateur par issue. D'ailleurs, l'histoire pourrait s'appeler "Best of X" tellement elle donne l'impression d'être la seule série mutante qui vaille la peine en ce moment - mis à part les séries de Taylor qui sont bien et vont quelque part.


Charles Soule poursuit son affrontement entre X et le Roi de l'Ombre en pleine capitale d'Angleterre. Les choses se compliquent de plus en plus mais les choses commencent déjà à s'essoufler. C'est en tout cas l'impression que j'ai eu. Ce qui est dit avec ces personnages me passionnent, mais c'est du déjà-vu. De plus, le destin de Malicia et Gambit est déjà écrit par Kelly Thompson, donc cela fait un peu trop. Bref, niveau scénario, c'est plutôt moyen dans le sens où, personnellement, je lis sans grand intérêt.


Ce qui attise mon intérêt, c'est plus du côté des dessinateurs. En premier, nous avons Carlos Pacheco qui ne réalise pas une performance des plus grandioses - j'ai très hâte de voir ce que va donner Old Man Hawkeye par contre. Son story-telling est convenable, les personnages sont agréables (sauf Gambit qui ressemble à un sorcelleur) et c'est à peu près tout. Oui, ça ne fait pas jaser.
Ensuite, nous avons le plus intéressant Ramon Rosanas dont j'ai détesté la performance sur Captain Marvel mais adoré sur All-New Wolverine. Pour définir ce dessinateur, je dirais qu'il est humble mais parfois bien trop humble. Ses postures ne sont pas extravagantes, les décors ne brillent pas d'une beauté fantasque et pourtant, c'est beau. Les expressions, les sentiments sont parfaitement compréhensibles. Son trait fin (que je trouve vraiment anormalement fin) ne se perd jamais en détail et ne commet que très rares erreurs. Sur cette performance, il pêche surtout sur les postures d'action mais c'est un problème global de son art. Et, sa non-extravagance le conduit à ne jamais faire des splash-page magnifiques, ou même sans ça, juste à expérimenter. Cela reste tout de même mieux que Pacheco.



  • Note: 7/10



Weapon X 8-10



Scénarisée par Pak et Van Lente - ne sont-ils pas trop de deux pour écrire quelque chose de ce genre? -, cette série n'a en vérité qu'une seule fonction: faire fuir à tout jamais les néophytes.


Tout y est, héros et vilains complètement débiles, histoire plagiée, idée nouvelle qui sont dignes d'un enfant de cinq ans, dialogue à en donner la volonté du suicide à des cailloux, bref! c'est nul. Je me demande comment une série pareille peu bien survivre aussi longtemps dans un marché où il est difficile de survivre. Pourquoi les ventes se font? S'il est possible qu'elles soient. Je ne sais pas. Mais, j'ai envie d'oublier ses images horribles de méchants malmenés, de héros ridiculisés... Le pire étant "Weapon H" qui se verra attitré sa propre série. Ce cliché de ce qui peut se faire de pire - c'est-à-dire un personnage que l'on appelle Hulkverine souffrant d'un syndrome post-traumatique et à qui s'applique la question "mais peut-on le blâmer s'il fait des victimes innocentes?" - n'a pas fini de ridiculiser les mutants.


(Mon dieu! Laura, que fais-tu là?)



  • Note: 2/10



Jean Grey 8



Psych Wars start here! Et j'ai tendance à oublier - à cause de son rythme de parution très lent - que cette série met en scène un personnage très bien écrit: la jeune Jean Grey.


Si cette version peut en déplaire certain, avec moi, la formule marche complètement. Elle me fait penser à Honey Bager dans le sens où ce sont ses répliques qui font toute sa force, et cela on le doit à Hopeless, qui à la malchance de devoir s'attaquer qu'à des "sous-séries", c'est-à-dire des séries qui n'ont pour but que de lancer la vraie série qui sera susceptible de durer. Je parle bien évidemment de X-Men Red, c'est donc un travail bien ingrat. Mais Hopeless est un dialoguiste et scénariste de talent.


Au niveau des dessins, nous retrouvons Victor Ibanez! Son absence me l'a fait désirer et je ne suis pas déçu, il est toujours bien meilleur qu'avec la série Extraordinay et c'est un vrai plaisir pour les yeux. Surtout que sa façon de dessiner Jean, donc pas d'une grande beauté mais en mode rouquine rebelle, est complètement dans la lancée de l'écriture d'Hopeless. Bref, c'est donc toujours un plaisir de lire cette série. J'espère un meilleur rythme de parution...



  • Note: 7/10

LapinNoir
5
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le 1 août 2018

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LapinNoir

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