Un peu avant Culottées, la grande fresque féministe de Pénélope Bagiueu, un autre parcours de "femme forte", dans tous les sens du terme, pour essuyer les platres.
C’est ici l’histoire de Cass Eliott, que je ne connaissais pas vraiment à part California Dreamin’ et Sanf Francisco. Sur un album finalement un peu long, on retrace les débuts de la carrière de Cass Eliott et de son groupe, jusqu’à la signature du label, tout en s’interrogeant pourquoi on ne va pas jusqu’au bout. Morte à 32 ans, ça ne changeait pas grand-chose en terme de pages pour finir l’histoire, qui ici apparait comme une biographie incomplète ou un album au scénario bancal.
The Mamas and the Papas est l’un des premiers groupes de « pas-folk », comme c’est bien rappelé dans le bouquin, à tenir la dragée haute aux USA aux Beatles et consorts, après la fin d’Elvis Presley. Cependant, ils demeurent moins connus que leurs homologues (les Byrds ou les Beach Boys qui ont, il est vrai, l’avantage d’être encore vivants) et leurs débuts sont finalement semblables à tant de groupes que, excepté le fait qu’il s’agisse d’une femme au poids élevé (je ne sais même plus comment on doit dire maintenant..), il n’y a pas d’histoire particulière à raconter.
C’est probablement dans le banal que l’on trouve l’universel et, du coup, on retrouve bien dans les coups de crayons, la passion de Pénélope pour le groupe. Si je ne suis pas fan du style « crayonné de blog », la lecture n’en est pas moins efficace, et on ne passe pas un mauvais moment, à défaut de le trouver réellement intéressant.