En 1975 les éditions Elvifrance édite le premier épisode des aventures érotico-soft et post-atomiques de Cosmine un robot féminin aux formes avantageuses. Edité en grand format avec une mise en case pas toujours judicieuse, cet album vaut bien mieux que le mépris ou l'indifférence dont il est l'objet. Le dessin est très correct, très nerveux, rappelant parfois pour rester dans le domaine SF, Raymond Poivet ou Paul Gillon. Le scénario est très inventif, avec une ambiance qui lorgne du côté de Barbarella, mais en moins cucul et en plus violent. Malgré une lourde pagination (94 planches) ça se lit vite et avec plaisir. On se demande alors qu'on commence à réhabiliter certains auteurs d'Elvifrance (notamment Leone Frollo) ce qu'on attend pour rééditer cette petite pépite qui sans être un chef d'œuvre ne peut que nous enchanter. PS : C'est à tort que certains sites attribuent le dessin à Milo Manara, ce dernier ne signa que le n°10 de la série italienne (jamais publié en France)