Alors, nous avons ici une oeuvre d'Akira Toriyama, une prequelle à son mondialement connu Dragon Ball.


A noter qu'on avait déja eu un prequel non officiel de la part de la Toei, à mon sens un des meilleurs produits dérivés de la saga, à savoir le film sur Baddack.


Alors, est-ce qu'un auteur fera fatalement mieux sur sa propre oeuvre que les studios de production ? Et bien, en dépit de tout bon sens, clairement pas le cas ici.


En soit, plutôt que ce que ces chapitres apportent, penchons nous plutôt sur ce qu'ils déconstruisent, a savoir l'OAV avec Baddack.


Donc nos Saiyens passent de conquérants infâmes à... bah... des guerriers affrontant des monstres à tête de môchants. Okay. On ressentait de l'empathie pour les victimes des Saiyens dans le téléfilm. Ici ils sont trop moches et manifestement vilains pour ça.


Baddack qui a un mauvais pressentiment sur Freeza parce que... bah parce que. Dans l'OAV, au moins, y'avait la premonition pour servir d'excuse (qui ajoutait en plus une touche de Cassandre très sympa dans ce film). Ici y'a que dalle.


Y'avait toute une symbolique entre Baddack et Goku. Baddack le mauvais père, reniant son fils uniquement car trop faible, qui finalement ne revelera ses sentiments qu'a la toute fin. Classique mais efficace sur moi. Ici c'est juste Kal-El sauvé de Krypton, ou alors Moïse sauvé des eaux.


La mise en scène est franchement brouillonne, pas claire bien souvent. On nous donne l'impression que Kakarotto a hérité quelque part d'une partie de la "bonté" de ses parents, et pas qu'il était un putain de tueur sanguinaire destiné à annihiler la population terrienne sauvée par un coup du sort (sur la tête le coup du sort).


Et enfin, le style graphique est ultra simpliste. Simpliste, pas simple. C'est même carrement pas beau parfois.


Et enfin, l'ouverture sur Dragon Ball Super. Qui serait pas un défaut en soit si Dragon Ball Super n'était pas un tel étron.


Je passerais sur certaines choses qui ont fait hurler les fans (la mère de Goku en ménagère idéale, ou le fait que ce dernier soit envoyé déja gamin sur Terre, en armure), bon à ce niveau la moi je m'en fout.


Bref. Cette oeuvre, c'est la preuve par moults que Toriyama devrait prendre sa retraite sur l'Île des gateux, avec Ridley Scott et JJ Abrams. Entre autres.


Je déteste cette mini-oeuvre, si fluette, si ridicule, et pourtant qui arrive à déconstruire tant de choses si rapidement.

Antarka
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le 12 oct. 2018

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