Critique numéro par numéro
Green Arrow Rebirth #1 [Juin]
Voilà enfin un bon numéro Rebirth qui donne envie de lire la série. Je dois avouer que j'avais un peu pris peur avec Sup' et Batman, mais là avec Green Arrow c'est vraiment pas mal.
Déjà, la grande force du numéro, c'est les dessins d'Otto Schmidt qui sont vraiment très beaux. Le type à un style cartoony vraiment très maîtrisé et il se colorise super bien. J'avais déjà bien aimé son numéro de Guardians Team-Up mais là il me semble encore meilleur. En plus son dessin est associé à un lettrage très élégant avec des bulles sans contour qui rendent très bien.
Côté scénar', c'est franchement efficace. Les dialogues sont soignés, Green Arrow et Black Canary sont biens présentés, les interactions entre les deux sont intéressantes... Quant à l'intrigue proposée par le one-shot, elle est efficace. Bon, je ne sais pas ce que vient faire un bidonville géant juste à côté de Seattle, mais à part ça, ça fonctionne bien. Ça tease des choses pour la suite de la série, ça utilise des thématiques sociales intéressantes (trafic d'être humains, les crimes faits envers les SDF qui sont rarement rapportés à la police, etc.), donc pourquoi pas.
Je ne suis pas certain que la série sera un chef-d'oeuvre, mais en tout cas, ce numéro Rebirth est une lecture franchement très agréable qui donne envie de s'intéresser à l'archer vert. [8]
Green Arrow #1 [Juin]
C'est toujours aussi beau, que ce soit niveau dessin ou colo. C'est vraiment le gros point fort de cette série, surtout avec le lettrage bien assorti. A côté de ça le scénario est plaisant, aborde pas mal de thématiques intéressantes mais ça a tendance à avoir la subtilité d'un bulldozer.
Comme dans le numéro Rebirth, on se retrouve parfois avec des dialogues d'exposition un peu faciles, des éléments qui devraient être sous-entendus qui sont souligné au marqueur rouge. On se paye quand même une fin de dialogue entre Oliver Queen et le PDG de Queen Industries où, dès que le héros est parti, le PDG se retrouve dans le noir, avec un air vilain et une averse qui commence à tomber dehors, pour que tout le monde soit au courant que "ohlala, ce type qu'Oliver considère comme son allié est en fait un vilain chef d'entreprise".
C'est vraiment dommage d'avoir ce genre de lourdeur régulièrement, parce que ça plombe une série qui est, à part ça, est charmante, avec des personnages rapidement attachants, des relations entre eux vite installées et qui marchent plutôt bien, et avec une intrigue de fond qui a de bons thèmes, que ce soit l'exploitation des SDF ou Oliver qui essaye de sauver le monde à grand coups de billets verts.
Je reste curieux de voir la suite, malgré un twist de fin un peu facile mais qui à l'intelligence de s'appuyer sur le run de Lemire. Toutefois, ce qui m'intéresse surtout est de savoir si le titre restera agréable à lire dans les numéros qui ne seront pas dessinés par le brillant Otto Schmidt. [7]