Nouvelle critique, nouvelle note, nouvel avis !


Sympa mais moins bon que le premier.


Le problème c'est qu'il n'y a pas vraiment d'histoire. On sent que Jeff remplit des pages sans vraiment trop savoir où il va ni ce qu'il veut raconter ; autrement dit, il exploite juste l'univers, les personnages, crée des petites situations dans un but comique. Et c'est comique. Mais ça manque d'inventivité. Et puis les situations sont si faibles que l'humour devient répétitif, facile, déconnecté d'un fond narratif solide. C'est décousu, il y a des chutes de rythme et les résolutions de fin sont assez décevantes. Les personnages sont très pauvres, surtout que Jeffrey commet l'erreur d'en ajouter toujours plus, ce qui lui laisse moins de temps pour les exploiter tous.


Graphiquement c'est toujours agréable à suivre. Le découpage est efficace, les compositions aussi : rien de très remarquable mais ça fonctionne. La mise en couleurs accroche bien aussi, l'action et les personnages sont toujours lisibles. Le langage corporel fonctionne même si au final tous les robots font les mêmes choses. Le design des robots et sympas mais il y a tellement de ces personnages qu'on ne sait plus qui est qui (l'auteur devait en avoir conscience puisqu'il en joue une petite fois).


Bref ça se lit, c'est amusant, mais il manque une histoire solide.


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Ancienne critique : "Chee Cho Chee Chook" 8/10


Si le premier opus se voulait un hommage, ici Jeffrey Brown semble s'éloigner de son sujet des Transformers pour simplement mettre sur pied une farce théâtrale mettant en scène des robots géants un peu stupides.


Le fait de vouloir moins coller au matériau d'origine permet à l'auteur de se libérer des codes du genre. On rit beaucoup, c'est très absurde, on ressent les influences cinématographiques de l'auteur. Il est peut être regrettable que les combats soient quasi absents du bouquin, mais Jeffrey compense avec de bons dialogues. Puis surtout il développe l'idée d'amnésie avec beaucoup d'humour et d'ingéniosité.


Graphiquement, j'ai toujours été fan de son dessin enfantin et de ses couleurs au marqueur. Il parvient à faire des effets de matière plutôt intéressant. Son découpage est toujours lisible malgré le format du livre (plus petit que de l'A5).


Bref, j'ai beaucoup aimé cette suite, que je trouve meilleure car mieux rythmée et plus folle.

Fatpooper
6
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le 8 oct. 2012

Critique lue 205 fois

Fatpooper

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