M-1 before the end



Avengers 684-687



No Surrender est un nombre de page abusif pour ce qu'il y a à raconter…
Cette fois-ci nous avons le droit au retour de Hulk et à la débandade de Voyager.
Pour Hulk, j'aime comment le personnage revient au niveau du statu-quo (et cela donnera l'excellente série The Immortal Hulk) mais ici, c'est gratuit et pénible… "Bouhou, il est trop, il est trop intelligent, on a trop peur, ami" et cetera, et cetera.
Sinon, les héros ne font toujours que se frapper, et ne résolvent aucun problème, non, non puisque c'est le monstre vert ressuscité par le méchant qui sauve tout le monde. Ca rappelle de très mauvaises périodes pour les Avengers lors des années 80.
Pour Voyager, le problème est plus grand et inattendu. La révélation est arrivée et Dieu! qu'elle est *phantasielos". C'est attristant que je ressente autant d'envie de tourner les pages le plus vite possible pour espérer en arriver à la conclusion. Donc, grâce à ça, elle est devenue peu originale, basique, inintéressante; la magie du mystère n'aura fonctionné que très peu de temps. Un grand échec.
Tous les discours pseudo-philosophico-héroïque sont mauvais, médiocre: je pense à celui de Wonder Man, devenu Mr. Discours Fringant apparemment, mais aussi Malicia, clairement ridicule dans cette saga.


Bref, peu de choses bonnes dans cette production d'usine, et cela ne m'aurait pas dérangé si les compteurs de Marvel avait été remis à plat avec cet arc, mais - mis à part la résurrection de Hulk qui est la seule bonne idée - quel est le but? Rien n'avance ici, et les conclusions seront factices je pense.


Le monde des comics est horrible dans ce genre là, c'est rapide et bâclé. Et l'un n'empire pas l'autre, les deux étaient déjà à leur niveau maximum de futilité, c'est cela qui est décevant, ce genre d'œuvre existe pour ne pas être.



  • Note: 2/10



Champions 18



Dix-huit numéros de Champions par Mark Waid et Humberto Ramos - sans interlude, quel monstre! - plus tard, la série se termine. Enfin, pour cette équipe créative.


Une série bien sympathique, parfois un peu trop gamine et sans intérêt, mais je dois avouer l'avoir trouvée constamment plaisante. Et malheureusement, la fin est à l'effigie de cette série en laquelle j'aurais beaucoup cru : c'est une petite fin. Waid nous laisse croire qu'il reste encore des choses à raconter, que cette équipe a de l'avenir, mais si les dix-huit numéros d'ouverture (avec Humberto Ramos!) n'ont pas réussi à raconter un arc marquant, je ne crois pas que la suite le fera.


Cependant, cette fin est claire comme de l'eau de roche, point de mystère, point de rebondissement, mais tout reste à raconter. Waid a mis fin à son intrigue avec Viv et ceci en demi-mesure ; je l'ai trouvé quelque peu banale, bien qu'elle ne déçoive pas vraiment. Je pense que j'aurais du mal à raccrocher avec la série une fois Ramos parti. J'aime toujours son travail d'acharné.
Ensuite, pas grand chose à dire, car pas grand chose n'a été créé. Seule Ms. Marvel a le droit à un petit moment d'éclaircissement - qui est d'ailleurs touchant - mais qui sera mis sous le tapis une fois que Jim Zub sera arrivé. J'ai l'air de jouer les prophètes comme ça mais je n'ai vraiment pas confiance en la suite.


Enfin, nous verrons bien. Seulement, la conclusion je l'ai déjà écrite: à quand un arc digne de ce nom qui marquera l'équipe et le lecteur?



  • Note: 6/10

LapinNoir
3
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le 11 déc. 2018

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LapinNoir

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