Le problème de la surenchère

Je sais, ce n'est pas juste, je vais parler uniquement de ce tome 12, la fin d'une série, et il me manque donc tout ce processus d'attachement aux nombreux personnages de ce récit complet, bien que les éditos font au mieux pour mettre les néophytes comme moi dans l'ambiance.

Pour moi malheureusement c'est révélateur de la vacuité de ce qui nous est raconté. À chaque nouvelle issue entamée dans ce tome, on sent les ficelles : les personnages qui débarquent de nulle part, toujours plus forts et étonnants que les précédents, et nos héros qui semblent vivre des dilemmes qui remettront leur existence en cause alors que ça leur arrive chaque semaine. Cette artificialité de l'importance m'agace, mais c'est aussi pour ça que les comics fonctionnent si bien.

Je suis tout à fait convaincu qu'en lisant les 11 tomes qui précèdent, j'aurais aimé toute cette intrigue farfelue où l'on croise même des dinosaures. Seulement, à part Batman, qui a l'aura suffisante pour tenir la baraque dans cette petite troupe ?