L'alibi : 4/10
Pas terrible cette histoire. L'intrigue sent le déjà fait, les gags sont à peine drôles, les conflits peu existants. C'est d'autant plus absurde que dès le début la miss en question montre qu'elle a le caractère suffisamment trempé pour survivre dans l'Ouest, ce qui rend bien vain toute cette quête... Le dessin n'est pas terrible non plus. L'héroïne gagne ou perd 4 tours de taille d'un vignette à l'autre, les expressions paraissent figées, ça manque de vie, de justesse. Le découpage manque de fluidité. Bon ce n'est pas non plus atroce à lire et j'ai vu pires dessins.


Athletic City : 4/10
Le récit m'a rappelé une des premières histoires de Spirou ; en effet, Luke est une super star et il a des amis partout dans le monde, y compris des personnages qu'on n'a jamais vu et qu'on ne reverra probablement jamais. Luke est vraiment cool et sympa, donc il aide ses amis quand ils sont dans le pétrins. C'est le cas ici. L'intrigue n'est franchement pas très intéressante et semble avoir été créée juste pour montrer la popularité de Luke. Les conflits ne prennent pas, les résolutions sont bien trop faciles. Le dessin est un peu mieux, mais ça n'est pas génial quand même.
Une fois de plus, ça se lit, mais ça s'oublie aussi vite.


Ole Daltonitos : 4/10
Cette troisième histoire est toute aussi mauvaise. Décidément, cet album n'a rien pour plaire. Même en mettant les Dalton, le récit reste peu intéressant. Ça manque de vrais conflits, et puis on tombe dans le n'importe quoi (ça se ressent surtout au niveau des résolutions). Luke n'est là que pour observer, comme dans ses premières aventures. Sauf qu'il s'adresse un peu trop au lecteur en étant sûr de réussir, ce qui casse vraiment la moindre parcelle de tension (mais y en a-t-il seulement?).
Le dessin est toujours mieux, Morris fait des efforts. On est loin de son niveau d'il y a 20 albums, mais ce n'est pas trop mal.


Un cheval disparaît : 5/10
L'histoire n'est pas brillante, mais un élément intéressant est tout de même à relever : Luke, qui a sauvé les gens bien des fois, se retrouve bien seul lorsqu'il est contraint de leur demander leur aide (de l'argent). C'est regrettable que l'auteur n'en ait pas joué plus intensément, même sur un registre comique. En effet, l'auteur passe très vite ce point pour en revenir à de l'action comme d'habitude. C'est pas trop mal, les Dalton sont mieux exploités que dans l'histoire précédente. Le dessin est très mauvais à nouveau. Le découpage étant très plan-plan, un tel dessin rend le tout un peu maladroit.


Bref, un album assez mauvais. Seule la dernière histoire provoque un petit plaisir, même si l'idée en question est sous exploitée.

Fatpooper
4
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le 26 avr. 2015

Critique lue 428 fois

5 j'aime

Fatpooper

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