L’Incal faiseur de miracle

L’incal, puissance divine ayant sa propre conscience, rassemble de manière hasardeuse 7 personnes pour l’aider à sauver le monde de la destruction par les ténèbres.

“L’Incal“ est une série de BD scénarisée par Alexandro Jodorowsky et dessinée par Mœbius. Elle a commencé à être publiée dans Métal hurlant en 1980. Les six différents albums seront publiés entre 1981 et 1988 sous le titre d’“Une Aventure de John Difool“. En 1998 le nom changera à “L’Incal“, puis dès 2003 une nouvelle coloration informatique réalisée par Valérie Beltran remplacera l’ancienne.

JDF (John Difool) est un détective de classe R qui va se faire embarquer dans l’histoire du sauvetage de l’univers entier lors ce que un jour il recevra l’Incal et aura la mission de le protéger et de l’aider à sauver l’univers. À la suite de cela il rencontrera ses futurs camarades tels que Deepo qui était une mouette de béton que JDF avait comme animal de compagnie mais qui gagnera le don de la parole après avoir du avaler l’incal. Il rencontrera aussi Kill tête de chien un mercenaire, Animah une femme au pouvoirs psychiques, Tanatah la sœur d’Animah, le Méta-Baron un tueur de primes réputés et Solune son fils. Ensemble ils vivront un tas d’aventure à travers l’univers pour le sauver.

Lors de la lecture des BD, l’histoire se développant très rapidement celle-ci m’a absorbés assez facilement. L’étrangeté du scénario mis en place, bien que parfois perturbant permet la possibilité de rendre des choses impossibles, même pour les personnages, étrangement normales. Le style du dessin est tellement varié que j’ai parfois l’impression que ce n’est pas tout le temps le même. Du a son obscénité, je ne recommanderais pas à des enfants trop jeunes de lire les BD car ça pourrait les déranger mais cette obscénité permet de créer des moments drôles pour les personnes un peu plus vieilles. J’aime beaucoup les personnages principaux et leur caractère à l’exception de JDF car celui-ci avec son caractère peu héroïque fait tâche entre ses camarades. Même sa super mouette à béton est plus maline et plus courageuse que lui, surtout depuis qu’elle s’est imprégnée d’une petite partie de la puissance de l’Incal.

Pour finir je dois ajouter que cette série n’est pas pour tout le monde, si on n’aime pas la Science-Fiction il faudrait un miracle pour s’attacher à l’histoire. Mais si on est ouvert d’esprit ces BD peuvent facilement distraire et amuser.

Lamastone