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M-6 before the end.



Mighty Thor 700




Mais Thor n'a jamais été le sujet que d'un seul genre d'histoire. Des histoires épiques. Celle-ci en est une.



The Death of the Mighty Thor commence avec le numéro 700 et mon Dieu! que c'est bon. Jason Aaron, scénariste très talentueux, écrit une multitude d'histoires à travers ce numéro - ainsi nous passons par tous les protagonistes et antagonistes - au travers d'une valse des dessinateurs plus mitigée. Mais la puissance du récit est présente, notamment grâce aux belles tirades.


Que j'aime faire l'éloge de cette série! Je ne m'en lasse vraiment pas, et Aaron m'en donne toujours plus. C'est d'ailleurs à travers ce point culminant, la Guerre des guerres, machination de Malekith depuis quelques temps, que l'on s'apperçoit de la puissance de ces années de narrations passées. Qui n'a la chance d'exister qu'au travers d'anciens auteurs.
Bref, l'histoire commence donc dans le combat et une petite dose de tragédie - ce que l'histoire sera remplie à n'en point douter. Aaron replace une énième fois le personnage de Thor (et de Mjolnir), il revient aussi vers son futur où il peut tout écrire - dommage que sa narration avance si lentement - et termine par une sorte de plan introductif dessiné par le majestueux Russel Dauterman.


C'est fort, puissant et long ; ce numéro introductif est assez long pour un rien et c'est le principal reproche. On ne voit que des amorces et la pluralité des dessinateurs rend parfois la lecture difficile. Lorsque j'ai eu affaire à Dauterman, Acuna, Del Mundo, ça allait, mais les autres ne brillent pas vraiment... - Et je demande plus de Walter Simonson! Qui ne fait qu'une page mais est plutôt intéressante à analyser: son trait est toujours attaché aux années '80 mais l'encrage et la couleur font décalages, et c'est bien problématique.


Quoi qu'il en soit, ce nouvel arc frappe fort : il est épique, annonciateur de toute une guerre tragique (oui, j'y crois vraiment avec tout l'espoir que ce ne soit pas un pétard mouillé), mais cela ferait bien mieux de laisser plus de place à de grands dessinateurs, même s'il faut réduire de moitié le numéro. Pas parfait mais très prometteur.



  • Note: 8/10



The Incredible Hulk 709-710



La série de Greg Pak aura su tracer son chemin malgré la politique décadente de Panini. Ce qui est une très mauvaise chose! Wolverine et tant d'autres séries ont le droit à une belle exclusion pour la forme alors que cette série, qui s'enfonce de plus en plus, revient encore et toujours.


Quoi qu'il en soit, l'homme à l'écriture dépourvue d'inspiration s'est trouvé une bonne période pour rabacher sa non-idée, son allégorie lassante et en même temps, trouver un thème qu'il a déjà écrit Planet Hulk!
L'ère Legacy est mauvaise dans l'idée - même plus que mauvaise -, le retour au source corrompt la vitalité de la source. Et c'est avec cette série que l'on s'en apperçoit le plus. Hulk est irreconniassable en personnalité à certains moments; l'action arrive très vite pour le non-fun et l'on suit une histoire qui mélange tout et son contraire, sans aucune émotion naissante ou un poil de nostalgie pour ceux qui aimaient le meilleur arc que Pak ait sûrement écrit chez Marvel. Personnellement, j'ai surtout ressenti de la tristesse en voyant cette marionnette avec un post-it où il y a écrit Planet Hulk collé sur le front se faire incroyablement violée. Choc.
...
Niveau dessin? Greg Land est redondant. Et ce n'est que lorsqu'il dessine bien, car certaines pages font pitié - je pense nottament à l'énième utilisation de l'allégorie qui est monumentalement moche, gros big-up à Mr. BigTeeth.



  • Note: 3/10



Captain America 695



Tout dans la symbolique!
La nouvelle équipe créative est là pour reprendre le héros qui a le plus souffert ces derniers temps: Steve Rogers. Cette équipe est composée de Mark Waid et de Chris Samnee, une dream team parmi d'autres mais celle-ci a la particuliarité d'avoir fait un Daredevil de toute beauté.


Ceci dit, ils ne réaliseront pas ici un classique comme leur travail sur le diable d'Hell's Kitchen, mais un travail bien plus spécifique, et certainement moins bon. Captain America est le héros le plus légitime à l'ère Legacy. Sa situation le rend unique, il a été déchu méthode Otto Spérieur alors que c'est le héros du rêve. J'aime beaucoup sa trame depuis beaucoup de temps.
Mais ici, l'équipe essaie de réparer le verre brisé, ce qui est impossible. Alors, nous avons le droit à un numéro symbolique qui ne va nulle part mais nous rapproche de Steve, ce qui est déjà pas mal. C'est presque un numéro d'introduction complet et j'espère que de vrais aventures seront vécus par la suite car Samnee est lui aussi en demi-teinte dans ce numéro. Ses traits sont parfois bien trop simplifié, ce qui rend le tout inégal; plutôt anormal chez ce dessinateur. Mais je me suis déjà intéressé à la suite qui promet d'être bien meilleure.


Donc, ceci est une grande introduction peu passionante mais c'est du niveau de l'amuse-gueule - attendons la suite.



  • Note: 6/10

LapinNoir
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le 4 oct. 2018

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LapinNoir

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