Il y a des souris, il y a des hommes. Ici, on découvre plusieurs Indes, qui sont plutôt Incas qu’Indiennes, et des fourbes, beaucoup. Plus qu’une BD (très) joliment réalisée, même si les va-et-vient perpétuels sur l’échelle du temps sont perturbants de prime abord (n’est pas Nolan qui veux), c’est surtout une grande fresque qui s’offre ici à nous.
Une histoire riche et à rebondissement sur une quête de richesse, qui suit les histoires un peu « à la Voltaire » d’aventures humanistes, à l’exception qu’ici, le monde ne l’est pas.
Si un léger ralentissement de la deuxième partie d’histoire se fait sentir, le cliffhanger arrivant un peu tôt, l’ensemble reste très agréable et à hautement conseiller pour qui aime les grandes fresques et pleure chaque jour RL.Stevenson mais aussi à qui aime, plus simplement, la BD.
Et c’est d’autant plus sincère que je n’ai pas accroché outre mesure à De cape et de crocs, la fresque précédente du même auteur.