Marvel Masterworks: The Amazing Spider-Man, Volume 18 par Antevre

Spider-Man : innocent ? Blake Tower, district attorney, l'a toujours pensé, et est parvenu, chose incroyable pour l'homme-araignée, à laver le justicier des soupçons qui pesaient sur lui quant à la mort du capitaine Stacy et de Norman Osborn. Spider-Man est désormais un homme libre, laissé tranquille par la police. Tout ne va pourtant pas bien pour Peter Parker, c'est même le contraire : le jeune homme ne parvient en effet plus à gérer ses deux vies, et perd la relation qu'il cultivait avec Mary Jane, tandis que Betty Brant, séparée de Ned Leeds, semble vouloir rallumer la flamme de leur ancien amour. Peter est en outre à l'origine d'une grave crise cardiaque pour sa tante, qui, hospitalisée, finit par devoir être internée en maison de retraite, au désespoir du jeune homme qui voit la femme qui l'a élevé s'engager sur une route dont on ne revient pas (c'est comme ça que c'est présenté)... En plus de tout le reste, alors que ses études allaient se terminer, Peter découvre avec horreur qu'il a oublié de suivre un crédit de cours, le privant de sa remise de diplôme. Comme si tout ça suffisait pas, Spider-Man doit lutter contre le Rocket Racer, le White Dragon ou encore des ennemis venus de son passé, comme Electro et le Caméléon, et même le Man-Wolf (faisant suite à l'enlèvement du fils Jameson, cryogénisé depuis son dernier retour de l'espace), qui semblent tous être manipulés par un homme dans l'ombre en voulant à Spider-Man et à Jonah Jameson...


L'équipe créative évolue à nouveau, et amène son lot de changements qui permettent enfin de décrasser un peu Spider-Man, qui s'enfonçait doucement dans la monotonie : Peter Parker voit enfin la fin des études, May est mise de côté (ce qui évite d'avoir à subir sans cesse les mêmes enjeux artificiels liés à sa santé fragile) et Spider-Man n'est plus un fugitif. Un nouvel équilibre s'installe peu à peu, ce qui est une excellente chose. La qualité des épisodes est un peu inégale, mais rien d'affolant. Il est également plaisant de voir certaines sagas enfin évoluer de façon nette, comme celle du Spider-Slayer, qui trouve apparemment ici une conclusion assez bien maitrisée.


Le dessin évolue sensiblement, sans doute grâce à l'arrivée de Keith Pollard. Ce nouveau style est plus détaillé, plus expressif, même si peut-être un peu moins dynamique. C'est cependant appréciable, vu que la qualité graphique semblait se détériorer progressivement ces derniers temps (sans doute à cause de délais difficiles à tenir).


Petite remontée de pente après une partie considérablement moins intéressante. Je ne suis cependant pas encore tout à fait convaincu : les lignes ont bougé, mais il reste à voir où cela va nous mener.

Antevre
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le 15 juin 2018

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Antevre

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