Curieuse préface. Les auteurs annoncent leur volonté d'aborder le problème du Sida, histoire de conscientiser les lecteurs petits et grands. Surtout grands. Ce qui est étrange c'est qu'ils en parlent comme si c'était leur première fois. Or, il y a déjà eu 2 gags sur le sujet si je ne m'abuse. Encore plus étrange, ce discours et cette couverture laissent présager qu'ils vont marquer le coup et que ce thème servira de fil conducteur tout au long de ces 44 planches ou presque. Alors qu'en fait, si l'on ne compte pas les petites illu en début et fin d'album il n'y a que deux ou trois gags sur le sujet ... Enfin, je me souviens que, n'ayant pas une vie sexuelle très développée lorsque j'ai acquis cette BD, je me suis contenté de dire que je garderai cette capote du premier tirage toute ma vie en guise de souvenirs, et que j'en achèterai d'autres lorsque l'occasion de presser le légume viendrait avec une jolie demoiselle. Je me souviens avoir gardé longtemps cette capote. Mais aujourd'hui je ne sais plus où je l'ai mise. j'ai déménagé récemment avec ma copine, et je ne me souviens pas l'avoir embarquée, alors qu'elle est restée longtemps dans ma table de nuit.
Y a des gags qui sont très bons dans cet album. Mais ils ne sont pas très nombreux. Les autres ont tendance à irriter parce qu'ils ne font que répéter une énième fois ce que Cauvin a déjà fait. Heureusement les tronches dessinées par hardy sauvent un peu les pots ; le dessinateur parvient à trouve run découpage qui donne un semblant de fraîcheur. Evidemment le lecteur n'est pas dupe, mais c'est un effort qui reste louable.
Bref, Cauvin fait de plus en plus de surplace avec cette série.