Janvier 1915, l’Europe est depuis des mois à feu et à sang.
Dans la Somme, trois femmes sont sauvagement assassinées dans les premières lignes des tranchées. On retrouve sur chacune d’elles, une lettre écrite par la main même du meurtrier.
Roger Vialatte, officier de gendarmerie, humaniste et progressiste, est chargé de cette étrange enquête.

La Première Guerre mondiale est abordée ici par le prisme original d’une enquête policière. L’horreur de l’assassinat de trois femmes isolées se mêle au massacre de milliers d’hommes sur le front.

Le trait particulièrement travaillé de Maël est bien adapté à cette période sombre de l’Histoire.
De plus, le scénario et les dialogues, sous la plume de Kris, restent très poétiques et surtout très bien documentés.
Notre mère la guerre se déploie sur quatre tomes : il ressort une très grande émotion dès la lecture du premier tome.

Maël, de son vrai nom Martin Leclerc, est l’un des emblématiques représentants du fameux « style tremblé ». On retrouve dans sa bibliographie Les rêves de Milton ou encore la série Tamino
Par l’écriture de ses scénarios, Kris explore de nombreux domaines avec une très belle sensibilité. Il enchaine les succès en BD. On lui doit notamment le scénario de Un homme est mort qui obtenu le prix France Info de la bande-dessinée en 1995
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le 4 juil. 2014

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