Tout à fait revigorée par la malice de son nouveau scénariste, la petite Louve trouve des ressources insoupçonnées en elle pour faire fasse au plus grand danger qu'elle ait affronté de sa vie, et ce en l'absence de tous ceux qu'elle aime. Mais cette solitude n'est qu'apparente car de nouveaux compagnons et de nouveaux alliés vont se manifester bien vite pour lui sauver la mise à plusieurs reprises. C'est ce qui est le plus intéressant, finalement, dans la saga de Thorgal : l'interaction subtile entre des dimensions qui ne font généralement que se frôler. Le monde des dieux, celui de la magie ou de la sorcellerie, les dimensions parallèles, d'autres espaces-temps, les scénaristes ne se sont jamais rien refusé, pour notre plus grande jubilation. Les nouveaux personnages qui gravitent autour de Louve sont tout aussi dignes d'attention que ceux de la saga principale, dont certains sont issus, d'ailleurs. La trame se complexifie. Bientôt, les trois histoires se rejoindront et j'en frémis par anticipation ! Ce tome introduit d'ailleurs in extremis une nouvelle figure dont j'ai hâte de faire la connaissance ! D'ailleurs, le scénariste se permet même de reprendre une ficelle de la trame principale pour rectifier une maladresse qui devient contrainte fertile. Mon genre d'esprit d'à propos !