The Unstoppable Wasp (2016 - Present) par arnonaud

Critique numéro par numéro.



Unstoppable Wasp #1 [Janvier]



Après Hawkeye et Hulk, le renouveau des titres féminins Marvel continue avec cette série consacrée à la nouvelle Wasp. Au niveau de la tonalité, autant annoncer la couleur tout de suite, on est vraiment dans la continuité de séries telles que Batgirl, Squirrel-Girl ou Hellcat (dont on retrouve par ailleurs la coloriste). Donc vous pouvez allez voir ailleurs si vous êtes allergiques à ce genre de titres colorés et joyeux, avec une jeune héroïne enthousiaste, pas mal d'humour et un ton plutôt tout public.


La où cette nouvelle Wasp se distingue de ces consoeurs, c'est par son aspect scientifque. Nadia Pym est une femme de science, et elle voit tout par ce prisme là. Ainsi quand elle croise Mockingbird au cours du numéro, elle la voit d'abord pour la scientifique qu'elle était, pareil pour la vilaine que notre héroïne combat un peu plus tard. Tout au long de ce premier épisode et c'est encore plus marqué avec le cliffhanger, le scénariste annonce clairement son objectif : mettre en avant les femmes scientifiques. Rappeler que les sciences ne sont pas des domaines réservés aux hommes et surtout montrer, créer, des personnages scientifiques qui pourront être inspirants pour les lectrices ou auxquelles elles pourront s'identifier.


Et c'est une bonne initiative. On a trop longtemps eu un club des gros cerveaux de Marvel qui ressemblait à une garçonnière, il suffit de voir les Illuminatis de Hickman. Donc mettre un peu de diversité là dedans n'est pas plus mal. La réhabilitation scientifique de Mockingbird est d'ailleurs le passage le plus réussi du numéro et le rôle quasi de mentor que Bobbi Morse prend vis à vis de Nadia marche super bien.


A côté du côté scientifique, il y aussi le fait que Nadia découvre la société occidentale des années après avoir été enfermées dans la Red Room. Autant le fait qu'elle ne capte pas les références culturelles est rigolo, mais des fois c'est un peu too-much, comme le fait qu'elle ne sache pas faire gaffe aux voitures quand elle traverse la route ! Ça lui donne un côté niais-bébête qui fait penser à la Starfire de Palmiotti et Conner.


Mais en tout cas le numéro est très agréable à lire, aborde des thématiques intéressantes, utilise bien la mythologie Marvel et offre un bon récap' de qui est cette nouvelle Wasp pour ceux qui veulent la découvrir. Les dessins de la française Elsa Charretier sont en outre efficaces. Bref, un début très enthousiasmant. [8]



Unstoppable Wasp #2 [Février]



La série est toujours aussi sympathique à suivre. Whitley écrit très bien les personnages, Nadia est attachante, on est content de revoir Jarvis, les autres persos sont également réussis, y a un humour efficace et la bonne humeur globale fait plaisir.


En outre, on a un début de menace plus importante qui se profile en fin de numéro et qui pourrait faire gagner en intérêt la série qui sinon, commence un peu à ronronner dans ce numéro qui manque un peu de piment. On a envie de voir Nadia mettre en place son initiative G.I.R.L.S mais quel intérêt si il n'y a pas d'obstacles en travers de sa route ? Ou sinon il faudrait un humour encore plus drôle ou un aspect tranche-de-vie plus poussé.


Malgré ces réserves, ça reste un numéro vraiment très agréable à lire, avec des dessins vraiment très sympathiques et à-propos d'Elsa Charretier, plutôt bien mis en couleur par Megan Wilson. Une petite série sympathique pour ceux qui aiment les titres légers. [7]

arnonaud
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Lu en 2017

Créée

le 5 févr. 2017

Critique lue 245 fois

arnonaud

Écrit par

Critique lue 245 fois

Du même critique

Petit - Les Ogres-Dieux, tome 1
arnonaud
9

Critique de Petit - Les Ogres-Dieux, tome 1 par arnonaud

Cette BD est géniale. Le concept de base, déjà, m'a immédiatement accroché et fasciné. On a un royaume où la famille royale est géante, avec des humains comme serviteurs et surtout comme nourriture...

le 4 janv. 2016

20 j'aime

Spider-Man par J.M. Straczynski, tome 1
arnonaud
9

Critique de Spider-Man par J.M. Straczynski, tome 1 par arnonaud

Je suis bien content d'avoir enfin eu l'occasion de lire ce gros volume parce qu'il est vraiment d'excellente qualité. C'est une merveilleuse démonstration du fait que l'on peut faire des histoires...

le 6 juil. 2015

17 j'aime