le 1 oct. 2013
Sous le régime Baba-Cool
Je n'avais pas gardé un souvenir très posifif de cet album, sans doute à cause de ces méchants affublés d'un mini short, ce qui, à n'en pas douter, renforce leur charisme lors de promenade dans les...
SensCritique a changé. On vous dit tout ici.
Fournier n'aimait pas Seccotine. tiens donc !
Alors il crée Ororéa.
On voit ici sa touche qui se retrouve déjà dans l'album précédent et qu'il continuera à développer :
- les images et cadrages sont inspirés du cinéma ; quel talent et quel apport vis-à-vis de Franquin !
- il va à la rencontre du monde. Spirou et Fantasio ne sont plus centrés sur Champignac, l'Afrique Noire et un peu l'Amérique Centrale. Les lieux visités sont sublimes là où Franquin (et Jidehem) manquaient cruellement d'inspiration pour faire les décors. Sauf quelques rares exceptions (notamment le prisonnier du bouddha)
- Ils continuent à parcourir le monde avec de belles valeurs modernes : ils ne sont plus les Blancs colonisateurs et qui apportent la civilisation.
Dommage cependant que Fournier remette cet épisode dans la lignée :
- et du Triangle,
- et de Zorglub.
Ca fait redite et cela manque d'innovation.
Mais bon l'auteur est ECOLO et il aime donc recycler.
PS : JC Fournier s'inspire de son époque avec les Tontons Macoutes (dont l'aspect n'a rien à voir) et la vague Hippie. Il mixte les 2 pour former un mélange étonnant : les Tontons Mamoutes.
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Créée
le 2 déc. 2020
Critique lue 192 fois
le 1 oct. 2013
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