Un bonheur de revoir le Chat du Rabbin après tant d’années.
Il a vieilli, est plus aigri et son caractère est plus acerbe que jamais…. Et c’est formidable. Il y a des fulgurances dans le dialogue de Sfar ; ou plutôt dans le monologue interne de ce chat. Des pépites (« je ne suis pas le centre du monde ? ») qui interpellent, font sourire, font plaisir.
La première partie est une fantastique ode à l’égoïsme, on a honte à reconnaître que les pensées du chat nous sont toutes passées par la tête à un moment ou à un autre.
La seule faiblesse de l’album est sans doute sur la fin… cette escapade et cette souris sont sans doute un peu trop, mais c’est un petit reproche pour cet album autrement formidable.