le 7 sept. 2019
L’orc est solide et dur au mal !
Vous avez aimé le MCU ! Vous apprécierez son équivalent en bande dessinée franco-belge, bienvenue au "Soleil Universe". Le cahier des charges des Terres d’Arran est draconien : un scénario de 48...
Vous avez aimé le MCU ! Vous apprécierez son équivalent en bande dessinée franco-belge, bienvenue au "Soleil Universe". Le cahier des charges des Terres d’Arran est draconien : un scénario de 48 pages, une charte graphique privilégiant le vert et l’ocre, un dessin réaliste, des héros bien différenciés, des décors travaillés, des bagarres, des paysages, un univers fantastique médiéval conforme au canon tolkien, des elfes, des nains, des orcs, des gobelins, des mages et des hommes... Une trame unique, mais offrant d’innombrables variations possibles : des héros mâles ou femelles, des jeunes ou des vieux, des quêtes initiatiques, des vengeances, des enquêtes ou des initiations, des héros récurrents ou ponctuels, des solitaires, des binômes, des compagnies... Rien de neuf ? Si, son ampleur : six sorties par an, six scénaristes et autant de dessinateurs. 25 tomes elfiques, 15 opus sur les nains, 6 sur les orcs et gobelins et 1 premier sur les mages, soit 47 BD en moins de 6 ans ! L’éditeur annonce 3 millions de lecteurs, champagne !
J’ai choisi Ayraak. J’aime les orcs. Ce personnage, secondaire chez Tolkien, a gagné ses lettres de noblesse par le jeu vidéo et le jeu de rôle. L’orc est un guerrier redoutable, hargneux, infatigable et intrépide, plus ou moins loyal, à l’intelligence inversement proportionnelle à sa carrure. Le capitaine Ayraak est un mercenaire de la compagnie du Croc de Fer, qui doit beaucoup à la merveilleuse Compagnie noire de Glen Glook. Lui et ses sept compagnons ont pour mission de délivrer le fils d’un roi gobelin, un insupportable sale gosse, retenu en otage par des elfes sylvains. Une première séquence d’infiltration, un gageure pour des orcs, sera suivie d’une exfiltration brutale et sanglante. Le dessin est rapide, privilégiant gros plans et décors estompés, mais l’histoire est bien menée et la chute plaisante. Un bon divertissement, dirait Pascal.
P. S. : Je ne connais guère d’histoire, hormis Guerre et paix et Le Seigneur des Anneaux, qui ne justifie, pour se développer de plus d’un livre de 500 pages, de dix tomes de BD ou de 3 heures de film. Après, je reconnais qu’il y a un plaisir à cheminer avec un ami imaginaire. Les interminables romans feuilletons du XIXe siècle ont cédé la place aux Maigret de Simenon, aux héros de Game of thrones ou de One Piece. On quitte la création littéraire pour un agréable passe-temps... Mais, alors qu’il a fallu une vie à Balzac pour rédiger La Comédie Humaine, à Zola pour ses Rougeon-Macquart, les producteurs et éditeurs modernes ont industrialisé leurs process. L’argent n’attend plus.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes 154 critiques de bandes dessinées, Critiques de 55 BD récentes - Benzine et Critiques de BD aux univers fantastiques
Créée
le 7 sept. 2019
Critique lue 536 fois
le 7 sept. 2019
Vous avez aimé le MCU ! Vous apprécierez son équivalent en bande dessinée franco-belge, bienvenue au "Soleil Universe". Le cahier des charges des Terres d’Arran est draconien : un scénario de 48...
le 15 juin 2021
Ils sont 8 orcs de la compagnie du croc de fer engagés par un chef de guerre Gobelin pour un contrat fructueux. Le deal consiste à récupérer son fils sur une île. Le plan paraît simple : débarquement...
le 6 nov. 2022
Ce sixième tome nous propose de suivre une équipe de mercenaires orcs de la compagnie du « Croc de fer ». Cette dernière va être engagée dans une « mission sauvetage » pour récupérer un otage Gobelin...
le 14 oct. 2016
Clint est octogénaire. Je suis Clint depuis 1976. Ne souriez pas, notre langue, dont les puristes vantent l’inestimable précision, peut prêter à confusion. Je ne prétends pas être Clint, mais...
le 11 juin 2016
J’avais sept ans. Mon père, ce géant au regard si doux, déposait une bande dessinée sur la table basse du salon. Il souriait. Papa parlait peu et riait moins encore. Or, dans la semaine qui suivit, à...
le 20 nov. 2017
Je dois à Hayao Miyazaki mon passage à l’âge adulte. Il était temps, j’avais 35 ans. Ne vous méprenez pas, j’étais marié, père de famille et autonome financièrement. Seulement, ma vision du monde...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique