Après Anarky et Empereur Pingouin, Urban Comics nous propose un troisième tome nous proposant de retrouver des épisodes de Detective Comics version New52. C’est toujours un plaisir de retrouver ces épisodes. Personnellement j’avais pris beaucoup de plaisir à les lire à l’époque. Plus que la série actuelle. C’est d’ailleurs dommage que la totalité du run ne soit pas édité dans cette collection DC Renaissance.


Bruce Wayne est mis à rude épreuve sous toutes ses identités. De jour, le play-boy milliardaire se bat pour empêcher l’entreprise Caldwell Tech de racheter Wayne Enterprises. Pendant que, de nuit, le Chevalier Noir enquête sur une série de meurtres de policiers qui s’abat sur Gotham. Tandis que les soupçons du G.C.P.D. commencent à peser sur lui, et que la colère monte en ville, Batman va découvrir qu’il n’est pas le seul orphelin à sortir masqué la nuit…
Batman – Jours de Colère, ou la suite des événements de Batman – Empereur Pingouin. John Layman (Chew, Batman Eternal) s’attache à nouveau les services de Jason Fabok (Justice League) et y ajoute Aaron Lopresti (Futures End) pour apporter une nouvelle touche à la cosmogonie gothamienne. Un chassé-croisé pour Batman qui devra apprendre à se méfier d’un nouvel adversaire, comme de ceux qu’il côtoie et pourchasse depuis toujours, menés par la peur qu’inspire l’un des professeurs les plus fous de la ville : Jonathan Crane, alias l’Épouvantail.
(Contient les épisodes #22 à 29 et annual #2)


Avec Jours de Colère, John Layman continu de remettre sur le devant de la scène d’anciens ennemis de Batman. Wrath et l’Épouvantail au programme du jour.


Dans la première partie du tome, on se retrouve avec une intrigue que j’aime particulièrement. Je suis assez friand des intrigues où l’intérêt se porte autant sur Batman que sur Bruce Wayne.


Avec cette première intrigue, Bruce, et son entreprise, se retrouvent en difficulté. En effet, E.D. Caldwell, PDG d’une autre grande entreprise, aimerait, ardemment, s’approprier Wayne Enterprises. Et malgré la volonté de Bruce pour s’y opposer, et le fait que Caldwell donne un peu l’impression de sortir de nulle part, il semblerait bien que cette OPA soit en bonne voie pour Caldwell Tech.


Le nom de Caldwell est sur toutes les lèvres à Gotham, c’est même lui qui équipe le G.C.P.D. maintenant, avec de la technologie de pointe incroyable. Mais ce Caldwell est-il digne de confiance ? Ne cache-t-il rien ?


Dans le même temps, Batman éprouve lui aussi de grandes difficultés. Gotham est en proie à une vague de meurtres de policiers. Les soupçons se concentrent sur notre justicier. Et un nouvel ennemi, Wrath frappe en ville ! Et ce dernier semble bien remonter contre les policiers de Gotham, mais également en connaître un rayon sur les nouveaux équipements de la police de Gotham. De simples coïncidences ?


Une intrigue vraiment passionnante. Lorsque ce n’est pas Batman qui est attaqué, c’est Bruce qui est oppressé. Une intrigue coup de poing, où John Layman pousse notre justicier dans les cordes. Attaqué de tous les côtés, il va falloir un grand Batman pour parvenir à démêler toute cette histoire et tenter de redorer son blason. Bien, qu’au fond, il s’en fiche royalement.


Dans la seconde partie on tombe sur un Batman à l’armure blanche, œuvrant, en de très, très rares occasions, en plein jour, aux yeux de tous et acclamé par la foule ! Tout cela à Gotham, la ville la plus sûre et le plus heureuse des États-Unis. Une ville où Cobblepot est maire et Sionis commissaire !


On marche sur la tête ! Rien ne va, et personne ne voit rien… enfin personne… hormis Poison Ivy ! Cette dernière tente par tous les moyens de « réveiller » Gotham. Pour elle quelque chose cloche, le monde ne tourne pas rond. Bien entendu, Batman ne prête aucune crédibilité à cette criminelle, mais son esprit alerte ne peut l’empêcher d’effectuer quelques tests. Une curiosité qui va le mettre dans une situation très compliquée !


Gothtopia est une intrigue amusante à suivre, sans véritable surprise une fois que l’on comprend ce qui se passe. Mais il est assez drôle de voir l’univers sombre et noir de Batman devenir étincelant et lumineux. Cela ne colle pas du tout.


Dans ce tome, on retrouve aussi un épisode centré sur Man-Bat et sa femme, qui cache un terrible secret. Il y a également le second annual, centrée sur l’énigmatique Madame X et la façon dont elle s’est jouée de Bullock.


Graphiquement, la grande partie de ce tome est signé par Jason Fabok. Cela fait un petit moment que je ne m’étais pas jeté sur une de ses œuvres. Et cela ne m’avait pas manqué. Le style rappelle tellement celui de Jim Lee. Des hommes en colères et recouverts de muscles, des bimbos aguicheuses… Et cela peu importe l’âge ou autre… Ce n’est que ça… Pas un sourire, pas un personnage un peu obèse, ou alors le gras du bide est remplacé par du muscle.


Bref, un tome vraiment plaisant à lire.

Romain_Bouvet
7
Écrit par

Créée

le 25 août 2021

Critique lue 47 fois

Romain Bouvet

Écrit par

Critique lue 47 fois

D'autres avis sur Batman : Jours de Colère

Batman : Jours de Colère
Yradon4774
8

"Batman : Jour de Colère" de Joshua Middleton, John Layman et Jay Fabok chez @UrbanComics

Synopsis :  "Bruce Wayne est mis à rude épreuve sous toutes ses identités. De jour, le play-boy milliardaire se bat pour empêcher l'entreprise Caldwell Tech de racheter Wayne Enterprises...

le 24 avr. 2019

2 j'aime

1

Batman : Jours de Colère
Romain_Bouvet
7

Sympa à lire

Après Anarky et Empereur Pingouin, Urban Comics nous propose un troisième tome nous proposant de retrouver des épisodes de Detective Comics version New52. C’est toujours un plaisir de retrouver ces...

le 25 août 2021

Du même critique

Le Deuil de la famille - Batman, tome 3
Romain_Bouvet
3

Un Joker qui n'en a que le nom, un Batman qui n'en est pas un...

À peine remis de son éprouvant combat contre la Cour des Hiboux, Batman voit revenir son pire cauchemar, le plus terrible de ses adversaires : le Joker ! Et cette fois-ci le Clown Prince du Crime est...

le 14 févr. 2014

17 j'aime

4

Batman : Silence
Romain_Bouvet
4

Trop d’étalages!

Batman Silence ! Le run de 12 numéros du duo Jeph Loeb et Jim Lee, ou comment essayer de faire intervenir le plus de personnages possibles en un court laps de temps. C’est la première chose que l’on...

le 13 déc. 2013

17 j'aime

5