Goscinny a recours à beaucoup de facilité pour résoudre les conflits, c'est très dommage. De plus son récit paraît un peu décousu, on ne ressent pas une véritable homogénéité dans tout le récit. J'avoue qu'au début j'ai osé croire que l'album se déroulerai en huis clos, je fus très déçu de découvrir que ce ne fut pas le cas, même si le récit reste sympathique en soi. Surtout que les indiens sont rares dans la série, alors leur consacrer un album, c'est toujours plus agréable. En terme d'humour, le scénariste fait toujours mouche et possède une grande maîtrise du ton absurde. L'album est donc très drôle, ce qui aide à fermer les yeux sur les défaillances dramaturgiques.

Graphiquement, Morris m'a semblé un peu moins investi dans cet album, ça manque un peu de décors, de détails, mais ça reste tout d emême de grande qualité ; le découpage toujours aussi clair ; la couleur comporte quelques défauts, parfois le ton est plus clair d'une case à l'autre, mais l'on mettra ça sur le compte de l'impression pas toujours fiable (même encore aujourd'hui).

Bref, un album fort sympathique.
Fatpooper
7
Écrit par

Créée

le 8 nov. 2014

Critique lue 405 fois

6 j'aime

1 commentaire

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 405 fois

6
1

D'autres avis sur Canyon apache - Lucky Luke, tome 37

Canyon apache - Lucky Luke, tome 37
Volubilis78
8

Une fin en apothéose chargée en émotion

Que les 10 dernières planches sont réussies !! Certainement une des meilleures fins d'un album de Lucky Luke. De l'action, des révélations d'intrigue et une dernière page grandiose en guise...

le 17 janv. 2021

2 j'aime

5

Canyon apache - Lucky Luke, tome 37
WeaponX
5

Read Dead Redemption

Malgré une couverture intrigante, le tome déçoit et se révèle très loin d'exploiter son potentiel - en particulier le dit canyon. Le propos sur le racisme annoncé initialement n'est pas poussé, des...

le 2 févr. 2019

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55