Tentative de dark fantasy humaniste.

Avis sur les 53 premiers chapitres de Centuria

Puisque depuis quelques mois Centuria est édité en France, je vais aller aussi de mon avis.

Au départ, le titre avait été présenté comme étant un mélange entre Berserk et Vinland Saga, mais il s'avère que ce qualificatif est largement exagéré. Comme dans Vinland Saga on suit un protagoniste Julian, qui est un esclave, mais cela ne va durer qu'un premier épisode, lorsque lui et les autres esclaves vont être exécutés par des esclavagistes sans scrupules (et qui visiblement aiment perdre de l'argent.) Julian va être sauvé en partie grâce à l'amour d'une femme enceinte et en partie grâce à l'intervention des forces occultes sous-marine qui vont en faire leur avatar. Instruit d'un pouvoir magique puissant il décide d'élever Diana la fille de sa bienfaitrice.

Bon, j'étais pas super à l'aise avec ce titre au départ car j'étais papa depuis peu et c'était la deuxième fois en quelques mois que je voyais la mort d'une femme enceinte (et la première fois c'était dans le premier épisode d'Astro Baby, manga que je trouve assez affreux.) Mais très vite le manga montre surtout que malgré un premier chapitre un peu sombre et une influence évidente de la dark fantasy, il est profondément humain. Les personnes que va rencontrer Julian vont l'aider et alimenter une réflexion sur le besoin d'empathie.

Après ça tourne vite au manga de baston avec des super-pouvoirs avec une grosse touche de dark fantasy. On est dans du manga d'action et le titre ne s'en prive pas. Néanmoins c'est bien dessiné et dans l'ensemble je me suis jamais ennuyé et je dévore chaque nouveau chapitre à sa parution.

J'en attends quand même pas mal de la suite et de la constitution de l'univers de la série, pas mal de question posées par la série restant encore entière.