le 16 janv. 2011
Critique de Taxi Driver par Fatpooper
La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...
Un peu mieux que dans mes souvenirs.
C'est toujours très anecdotique au niveau du ressenti mais ça reste quand même amusant à lire ; l'auteur connaît bien l'univers Star Wars et en joue très bien, bourrant ses pages de clins d’œil, de références. Je n'ai pas tout repéré n'étant pas un fan moi-même, mais je sentais dans certaines vignettes qu'il y avait quelque chose en plus. Outre l'aspect parodique, Jeff en profite pour aborder la paternité qu'il ne connaissait alors que depuis peu. C'est plutôt intéressant de situer cet ouvrage par rapport à ses œuvres autobiographiques.
Le graphisme est plaisant. On sent que Jeffrey Brown travaille ici pour une grosse boîte, il évite le dessin approximatif et se permet même un encrage avec des pleins et des déliés. J'ignore quel outil il a utilisé pour son trait noir, en tous cas il semblerait qu'il ait utilisé des marqueurs à nouveau, mais de meilleure qualité que pour ses "Incredible Change-Bots", puisque l'encre semble se diluer autrement. Ou alors c'est juste le papier qui diffère, je ne sais pas. Toujours est-il qu'il compose quelques jolies ambiances, quelques jolis effets de lumière, dommage que sa pratique reste encore trop timide.
Bref, cet album se lit agréablement bien.
Créée
le 2 août 2017
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le 16 janv. 2011
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