C’est donc au 7e tome et une pose presque JoJo de Kaya sur la jaquette que Die Wergelder m’aura frustré. Même avec plus de 200 pages à lire. Il y a un début à tout. Mais pourquoi cette frustration ?
Principalement parce que par rapport au tome précédent on a avancé un peu mais pas trop non plus. La faute aux bastons qui prennent du temps à être réglées, surtout quand des invités non prévus se pointent pour participer à la fête. De vrais crevards à l’affût du moindre spot pour se tataner. Il se passe vraiment des trucs bizarres sur cette île d’Ishikunagi. Koh-Lanta à côté c’est de la blague.
Les pions se mettent en place conformément à ce que l’intrigue nous laissait penser dernièrement. On a quand même droit à un petit bonus avec des retrouvailles entre ex assez spéciales dirons-nous. Vous ne regarderez sans doute plus jamais un couple de la même façon après cela. Et je ne parle pas du nouvel organe mis à l’honneur dans ce tome parce qu’il est encore trop tôt en ce vendredi.
Et puis on peut apprécier une bondissante Kaya, la naïveté des enfants, que la « joie » ne demeure pas, et Haiyan décidément pas ménagé par Samura… Alors pourquoi de la frustration ? Sans doute le reflet de l’impatience à voir les différents terrains d’opération occupés comme ils sont et ne pas en avoir davantage. On peut faire travailler son imagination et verser dans la fan fiction. Maigre consolation pour patienter dans l’attente du prochain tome qui n’est pas encore paru au Japon. Il faudra trouver de quoi patienter ailleurs. Mais pas facile de mettre la main sur un équivalent. À défaut, de nouvelles explorations de Limveld feront office de palliatifs.