Artificier cherche femme canon ! Cornélius lui préfère les infirmières

Artificier cherche femme canon ! Cornélius lui préfère les infirmières

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Si vous voyez dans le couloir une infirmière se balader avec un thermomètre coincé au-dessus de l'oreille, dîtes-vous qu'il y a peut-être un patient avec un crayon dans le ...

Je me suis vraiment régalé avec ce numéro soixante-sept des tuniques !

Fidèle aux gags qui avaient fait la renommée du tandem Cauvin-Lambil ! Une des plus anciennes qui soit à avoir subsisté sans lasser !

Bravo à Kris qui s'installe, prend de la maturité au fil des opus, et a su rester fidèle au fil rouge des aventures de Blutch et Cornélius. Tout en lui donnant un coup de sang neuf...

Les deux mousquetaires de cette BD sont désormais devenus trois ! Et Dieu sait si les scénari de cette BD ne sont pas une sinécure à inventer!

Les bons mots pullulent et j'ai même eu peur : au cinéma, c'est en effet devenu une véritable pandémie pour la promotion homosexuelle, et j'ai bien eu peur que Cornélius ne vire !

La preuve : Rétro :

"- Lui (qui vient d'être embrassé par la fille du colonel dont il est amoureux transi) à un cartographe écolo-vegan enneigé, jetant des cailloux dans la rivière gelée, dépressif et désabusé :

Regardez moi !... Un baiser et je me sens comme neuf !

- L'autre : Tu... Tu es en train de me faire une proposition, là ?*

- Hein ?! Mais non ! Pas du tout... Je..."

Excellent ! Aussi bon que cette idée de Kris de renouer avec ces retrouvailles des interminables fiançailles inabouties de Cornélius avec la fille du colonel Appeltown... Les BD ne vieillissent jamais et Amélie, radieuse, annonce à son père que Chesterfiels lui a promis de revenir la voir à sa prochaine permission... Le colonel "Quoi, mais pourquoi encore ?" Suspense ?

Voulez savoir ?

Ben z'avez qu'à regarder l'album !

Une Amélie que je n'ai plus d'ailleurs reconnue dans le dessin de Willy ? Secondé le dessinateur plus tout jeune ? Un peu comme Uderzo avec Astérix ? Va falloir que je lui en parle à notre prochaine rencontre... La dernière est si lointaine, comme la Belgique où il réside...

Autre surprise : Stilman qui charge ! Un nouveau héros de guerre va-t-il naître ?

La suite au prochain numéro !

Ah, encore deux détails :

-le premier est que Dupuis (l'éditeur) a eu la bonne idée d'éditer cette petite merveille sur un papier dessin qui n'est plus affreusement glacé !

En plus, l'encre sens aussi bon que jadis quand je me shootais à la colle blanche pour écoliers... On a ici le parfum et l'ivresse du dessin et de l'encre sympatique..

A contrario, je déteste cette manie du cinoche de plomber le générique avec d'autres auteurs que scénariste et dessinateur !

Le coloriste, on s'en fout ! Déjà à deux ans je coloriais, et personne n'en parle... Voici que maintenant émerge le "Story-board" ! Qu'est-ce que c'est encore que ce machin ? Ca vit dans l'eau, ça sert à quelque chose ?

C'est dingue aussi cette propension des gens érudits à vous gaver de termes angliches pour "faire tendance" alors que quand on leur fait rédiger un texte en bon français sur un format A4, j'ai dénombré jusqu'à vingt fautes d'orthographes dans sa rédaction à un Bac + 5 ! (authentique)

Et si tant qu'on y est, on ajoutait le mec qui a fait la reliure, le nom de la gomme, du feutre, la provenance du papier et l'épair ? (Les pères on sait déjà) ...

Cétacé ! Je voulais dire : c'est assez !

Du reste le texte ici me semble un zeste imparfait !

Comme les connaissances piscicoles de Kris : les vrais, pêcheurs savent, eux, que les affreux mais délicieux poissons-chats (appelés comme-ça à cause de leurs moustaches) n'ont pas d'écailles, comme les tanches et les anguilles, et sont classés comme nuisibles car ils ont un appétit insatiable. Dévorant goulument jusqu'aux œufs déposés par les autres poissons et désertifiant les rivières de ses autres espèces ! Les tuniques bleues le sachant n'auraient pas crié famine...

De plus, ils ont une arête dorsale venimeuse et à s'y piquer, certains font une fièvre d'Arabesque (le cheval de Blutch !) Tout comme "les vives "enfouies dans le sable du littoral l'arête pointée vers le ciel... tant pis si vous marchez dessus avec vos petits petons à nu...

Comme si ça ne suffisait pas, les poissons mènent une vie végétative enfouis au fond de l'eau en dessous de huit degrés et ne se nourrissent plus ! Les cuisses et le ventre grassouillet de Cornélius n'avaient donc rien à craindre dans ce récit...

Vous en apprenez des choses hein, grâce à SC ?

Cette histoire de glace ne m'aura décidément pas laissé froid ! Bon, je sais, c'était facile...

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03.04.2024-

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8
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le 3 avr. 2024

Critique lue 17 fois

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