Le moins que l'on puisse dire, c'est que... C'est spécial.
Dans cette histoire de toute évidence hors-continuité, Les Fantastic Four et Tony Stark sont invités au Japon afin de participer à l'inauguration d'un musée sur les Kaiju, ces monstres gigantesques qui jadis ont ravagé l'archipel à répétition. Ils y découvrent que le chef du projet mène des manipulations génétiques et utilise l'adn de ces créatures afin de créer de super-animaux capables de produire beaucoup de ressources. C'est à ce moment que ces animaux s'échappent brusquement de leurs enclos malgré leur programmation génétique pacifique. Très vite, il apparait qu'ils n'attaquent pas, mais qu'ils fuient... car les Kaiju sont de retour.
Je ne sais pas trop quoi penser de cet ovni. Ce qui marque immédiatement, c'est le parti pris graphique très particulier de Seth Fisher, qui donne une originalité certaine à la mini-série. Malgré tout, au bout d'un moment ça lasse, et on s'interroge franchement sur la volonté de Big in Japan. Si le registre parodique ne semble pas difficile à remarquer, il n'en reste pas moins que ce n'est pas spécialement drôle ni intéressant, hormis quelques demi-sourires de temps à autres. C'est plus un roman graphique un peu quelconque, avec des artworks amusants mais sans réelle valeur ajoutée.