J’ai vraiment aimé cette lecture et je pense que c’est aussi parce que je l’ai lue d’une traite, presque sans respirer.
Du coup j’ai ressenti l’urgence, la tension, cette impression d’étouffement qui traverse le récit.
On est plongé au cœur de la catastrophe avec ces hommes qui doivent prendre des décisions vitales alors que tout s’écroule autour d’eux, pendant que les ordres mettent des heures à remonter et à redescendre une chaîne de commandement totalement déconnectée du terrain.
C’est justement ce décalage qui rend la lecture prenante : ceux qui sont sur place vivent dans l’instant, dans la peur, pendant que d’autres, loin de là, valident ou refusent les choix sans vraiment saisir la réalité. On sent la frustration, la fatigue, la solitude.
Le récit ne cherche pas le spectaculaire mais une sorte de justesse.
Bref j'ai trouvé ça captivant, parfois glaçant, toujours humain et le petit dossier de fin est très intéressant.