Un ovni trop wtf

Inconnu pour moi si je n’avais pas regardé l’anime sorti récemment sur Crunchyroll, j’ai (re) découvert grâce à ça, un manga de qualité, hilarant avec des personnages attachants, bien distrayant et assez plaisant à lire pour qu’il figure dans mon top 10 manga !

Alors qu’est ce que j’aime dans Hinamatsuri ?

Beaucoup de choses, particulièrement Hina, le personnage principal qui donne un charme fou à l’humour du manga. Déjà que la quasi totalité des situations sont absurdes malgré leurs airs sérieux et graves, il y a toujours une ligne de dialogue ou une case dessinée autrement pour désamorcer l’importance du moment et faire sourire. Rien qu’a voir le plot on sait à quoi s’attendre : Nitta, yakuza amoureux de céramique, recueille une gamine avec des pouvoirs télékinésiques tombée de nul part. Aussi simple que ça, mais c’est efficace parce que les deux viennent de milieu différent. L’un joue les durs, l’autre ne sait pas comment vivre en société. Pour l’amadouer par peur qu’elle casse sa belle collection de poterie (ce delire est grave poussé) ou pour récompenser ses efforts, il la nourri... d’oeufs de saumon (un gag qui revient souvent) et c’est marrant de voir se construire une relation père fille un peu malgré eux au fil des chapitres, dans des situations de profits comme de vie de famille ordinaire. Alors toute la comédie à un côté attendrissant que j’affectionne particulièrement.

Mais ce n’est pas tout, parce que les autres protagonistes sont aussi excellents. Je ne vais pas tous les énumérer parce que tous les personnages qu’on rencontre reviennent assez souvent et apporte leurs touches d’humour particulière. On rencontre comme une barmaid qui embauche une gamine pour faire le travail à sa place et tombe en dépression parce qu’elle travaille mieux qu’elle même, un chef des yakuza trop gaga avec sa « petite fille », une gamine SDF trop parfaite pour les parents.... et encore. Voilà aussi quelques moments cons que j’ai aimé : imaginez une réunion de Yakuza, pendant que certains redoutent une contre attaque d’un clan ennemi, le chef du groupe ordonne aux subordonnés de prendre exemple sur Nitta, hyper calme et attentif... alors qu’il pense seulement à ce qu’il va faire à manger à Hina. Ou encore Hina qui fait une surprise catastrophique à Nitta et fait tourner une fête en funérailles... où une camarade de classe qui essaye d’avoir les mêmes pouvoir qu’Hina et se ridiculise devant tout le monde... ou quand Hina ne sait pas écrire un discours, les yakuzas font appellent à leurs avocats pour lui en écrire un dans le plus grand des suspens... sûrement que j’explique mal et que c’est difficile à imaginer sans la tête des concernés... j’essayerais d’illustrer les passages avec des scans quand j’aurais un ordi sous la main !

J’ai adoré lire ce manga et pourtant, je me rend compte que certaines situations marchent moins bien sans son et c’est flagrant après avoir vu l’anime. Bon, en soit ce n’est pas hyper dérangeant parce que sur papier on gagne fortement en contenu et que la qualité des dessins ne cessent de s’améliorer au fil des tomes. D’ailleurs, Hinamatsuri gagne aussi en scénario et en sérieux plus tard, car la petite collégienne deviens une lycéenne vers les derniers tomes sortis à ce jour alors il y a un peu moins de gags par rapport à la bêtise de la jeunesse. Et les parties flous (même si en vérité, on s’en fout un peu) gagnent en explication... mais c’est aussi stupide que ce qu’on connaît déjà.

Je vais finir par vous recommander ce manga comme une bonne dose de bonne humeur. Ce n’est pas du tout une œuvre feel good ou quoi que ce soit, mais un manga qui saura vous faire passer un bon moment de lecture et être assez touchant pour vous attachez aux personnages.