Ce septième volume, malgré son titre, ne se consacre pas réellement à Bakugo. Il s’agit plutôt d’un tome de transition, où l’histoire se partage entre l’entraînement de Deku auprès de Gran Torino et l’incident d’Hosu, qui voit surgir le Tueur de Héros, Stain. Ces deux arcs marquent un tournant important dans l’univers de My Hero Academia : le premier approfondit le lien entre Deku et le pouvoir du One For All, le second montre la radicalisation du monde des héros, menacé de l’intérieur par ses propres contradictions.
Pour autant, le titre laisse espérer un portrait de Bakugo qui n’arrive jamais vraiment. Son caractère explosif, sa rivalité avec Deku, son orgueil et sa solitude sont esquissés, mais sans véritable développement. Bakugo reste un symbole de puissance brute et de fierté mal dirigée, là où l’on espérait un approfondissement de sa psychologie.
Sur le plan narratif, le tome manque d’équilibre : les séquences d’entraînement sont intéressantes mais trop brèves, tandis que le combat d’Hosu, pourtant intense, semble précipité. Horikoshi livre toujours un dessin nerveux et un sens du mouvement impressionnant, mais l’ensemble paraît plus fonctionnel qu’émotionnel : on prépare les grandes batailles à venir, sans offrir de véritable moment marquant.
Résumé : Un tome de transition efficace sur le plan de l’action, mais frustrant dans son traitement des personnages.
💥 Un faux portrait de Bakugo, qui laisse entrevoir son potentiel sans encore le réaliser.