Ce septième tome confirme la beauté visuelle inaltérable de L’Atelier des sorciers, mais laisse poindre un certain essoufflement narratif. Kamome Shirahama continue d’éblouir par son trait foisonnant, ses décors ciselés et cette manière unique de donner à la magie un parfum d’artisanat. Pourtant, sous la surface éclatante, l’histoire semble tourner en rond : les enjeux stagnent, les dialogues s’étirent, et la promesse d’un apprentissage initiatique s’effrite dans une intrigue trop bavarde.
Coco et ses camarades demeurent attachantes, mais leur évolution manque de relief ; la poésie du monde magique peine à cacher la mécanique du récit. Le tome, beau mais convenu, se lit avec plaisir — sans toutefois retrouver la fraîcheur et la tension des premiers volumes.
Résumé : Un volume splendide sur la forme, mais un peu creux sur le fond, où la magie tourne à vide.
🪶 Une belle incantation visuelle, dont le charme peine à ranimer la flamme.