Sous ses allures de manifeste cyber-pop, PRETTY DOLLCORPSE est une œuvre à la fois violente et vulnérable, où la froideur numérique rencontre la fièvre du corps. Ptite Soeur, Neophron et FEMTOGO tissent un album saturé de textures glitch, de basses abrasives et de voix trafiquées qui oscillent entre provocation et confession. L’énergie y est brute, presque maladive, mais d’une sincérité éclatante — une manière de hurler sa fragilité dans un monde saturé d’images et de bruit.
Le disque surprend par son équilibre entre expérimentation et émotion : derrière la frénésie sonore, on devine une écriture sensible, presque poétique, où l’intime s’exprime à travers la distorsion. Certains morceaux se perdent dans l’excès, mais c’est justement ce désordre qui en fait la beauté.
Résumé : Une plongée viscérale dans un chaos électronique traversé d’éclats de tendresse.
💀 Un cri pop post-humain, à la fois toxique et bouleversant.