le 19 nov. 2015
Le colonel, la guerrière et le négociant
Un heureux malentendu ; sa confusion avec le Jeremiah d’Hermann ; fut à l’origine de ma découverte de Jonathan. Pourtant, quoi de commun entre le cynique mercenaire redresseur de torts de...
BD franco-belge de Bernard Cosendai (Cosey) (1980)
Un heureux malentendu ; sa confusion avec le Jeremiah d’Hermann ; fut à l’origine de ma découverte de Jonathan. Pourtant, quoi de commun entre le cynique mercenaire redresseur de torts de l’Amérique post apocalyptique et le bienveillant voyageur suisse ?
Suite à un chagrin d’amour, un jeune occidental découvre l’Himalaya. Jonathan ne la quittera plus. Au fil des albums, il s’inculture et s’imprègne de spiritualités orientales. Confronté à la guerre, il observe, puis s’engage, mais refuse de prendre les armes. S’il travaille pour vivre, ce grand empathique reste ouvert à la rencontre. L’occasion de se poser, d’écouter et de partager.
Tome 5 : Perdu en haute montagne, Jonathan est recueilli par un retraité de l’Armée des Indes, le colonel sir Stamford George Westmacott. Retiré dans une splendide et improbable villa européenne, cet ermite lui partage sa quête de la beauté : la splendeur de la nature, d’une jeune fille ou de ses toiles de maître. Mais, l’hiver approche et son trésor attise les convoitises.
Le scénario est habile et l’histoire adroitement menée avec une grande économie de mots. De courtes méditations du héros viennent enrichir notre réflexion. Le dessin réaliste de Cosey peut surprendre par sa simplicité : un travail à l’encre noire, des couleurs à dominantes ocres et bleutées. Le découpage des cases se fait audacieux et accentue les tensions de cette invitation au (grand) voyage.
Laissez-vous tenter.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes 76 séries de BD franco-belges cultes. Le meilleur album de chaque et sa critique et 154 critiques de bandes dessinées
Créée
le 19 nov. 2015
Critique lue 390 fois
le 19 nov. 2015
Un heureux malentendu ; sa confusion avec le Jeremiah d’Hermann ; fut à l’origine de ma découverte de Jonathan. Pourtant, quoi de commun entre le cynique mercenaire redresseur de torts de...
le 23 oct. 2025
Bernard Cosandai dit Cosey, né en Suisse en 1950, est entré, en 1975, au journal Tintin où il créa le personnage de Jonathan [en l’honneur de Jonathan Livingstone le goéland (sic) du livre éponyme...
le 9 déc. 2011
Cette Bande dessiné m'accompagne depuis mes huit ans en fait toute la collection et je l'adore pour des raisons diverses mais surtout parce que le dessins est précis le scénario original et...
le 14 oct. 2016
Clint est octogénaire. Je suis Clint depuis 1976. Ne souriez pas, notre langue, dont les puristes vantent l’inestimable précision, peut prêter à confusion. Je ne prétends pas être Clint, mais...
le 11 juin 2016
J’avais sept ans. Mon père, ce géant au regard si doux, déposait une bande dessinée sur la table basse du salon. Il souriait. Papa parlait peu et riait moins encore. Or, dans la semaine qui suivit, à...
le 20 nov. 2017
Je dois à Hayao Miyazaki mon passage à l’âge adulte. Il était temps, j’avais 35 ans. Ne vous méprenez pas, j’étais marié, père de famille et autonome financièrement. Seulement, ma vision du monde...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique