le 19 mai 2015
Science-Fiction rétrospective
Troisième des « Aventures d’Alix », ce volume rend sensible une certaine évolution de Jacques Martin vers un équilibre entre l’invention pure et un certain nombre de constantes qui se perpétueront...
Mitigé par cet album.
Il y a de l'action et quelques très belles idées, du coup ça passe assez bien. Mais je suis déçu de la narration toujours trop lourde (tous ces textes qui auraient pu être simplifiés !) et faciles (certaines résolutions sont vraiment du grand n'importe quoi, avec toujours cette sympathie inexpliquée envers Alix, le Tintin Gaulois). l'histoire manque de simplicité dans son traitement, c'est un peu dommage. Et puis, Martin, qui n'a pas peur des anachronismes, laisse de plus en plus de place aux définitions. Personnellement j'aurais préféré que les personnages n'expliquent pas toujours ce qu'ils voient (ni l'auteur), qu'on suive l'histoire normalement et qu'en fin d'album on ait droit à un petit glossaire explicatif, avec pourquoi pas des photos d'époques (hum) en plus des dessins (rappel) de l'auteur.
Niveau dessin, il y a quand même des cases bien moches. Les personnages ont un canon qui n'est pas réaliste, soit, le souci, c'est que l'un par rapport à l'autre, il y a des problèmes de proportions. Les enfants, notamment, devraient avoir un canon différent des adultes, sinon on dirait qu'il s'agit juste d'adultes miniaturisés. Certains mouvements sont maladroits, pas très sexy visuellement. Niveau découpage, toujours le même problème : certaines scènes surdécoupées alors que d'autres plans semblent manquer dans la fluidité d'une action. C'est rageant parce que la couverture de ma version est plutôt jolie (certainement parce qu'il s'agit d'une réédition).
Bref, il y a du bon, du spectaculaire digne d'un bon blockbuster hollywoodien, mais il y a aussi pas mal de maladresses tant au niveau du dessin que du scénario.
Créée
le 19 sept. 2015
Critique lue 364 fois
le 19 mai 2015
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8
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