Magistral !
Même les plus fermés à la littérature japonaise auront - tout du moins j'espère - entendu parlé de Edogawa Rampo (eh oui, il s'agit bien de la prononciation nippone de Edgar Allan Poe), mais on ne...
Par
le 24 nov. 2013
3 j'aime
Même les plus fermés à la littérature japonaise auront - tout du moins j'espère - entendu parlé de Edogawa Rampo (eh oui, il s'agit bien de la prononciation nippone de Edgar Allan Poe), mais on ne lit plus guère de nos jour cet auteur de romans policiers des années 30. Le travail graphique magistral fait par Maruo - mangaka expert en érotisme grotesque, semble-t-il - permettra donc à tous de redécouvrir Ranpo : la première partie du livre, policière donc, est absolument passionnante, à la fois subtile et stressante, mais c'est dans la seconde, qui se "limite" à une description de cette fameuse "Île Panorama" ultra kitsch et pourtant hallucinante, que le génie du dessinateur explose. Chaque page est une expérience fascinante, combinant la culture japonaise avec une esthétique "Art Nouveau" bien venue. On déplorera seulement la conclusion, certes pertinente, mais bien brutale, alors qu'on aurait aimé un véritable paroxysme narratif pour conclure cette œuvre hors du commun.
Créée
le 24 nov. 2013
Critique lue 432 fois
3 j'aime
D'autres avis sur L'Île panorama
Même les plus fermés à la littérature japonaise auront - tout du moins j'espère - entendu parlé de Edogawa Rampo (eh oui, il s'agit bien de la prononciation nippone de Edgar Allan Poe), mais on ne...
Par
le 24 nov. 2013
3 j'aime
Critique initialement publiée sur mon blog : http://nebalestuncon.over-blog.com/2016/08/l-ile-panorama-de-ranpo-edogawa-et-suehiro-maruo.html Bon, aujourd’hui, je devrais pouvoir faire (un peu plus…)...
Par
le 17 août 2016
2 j'aime
Maruo est un mangaka complètement à part. Son univers, son trait de dessin et ses récits en font un incontournable pour tout ceux qui en veulent davantage qu'un énième DBZ par exemple. Avec L'ile...
Par
le 5 oct. 2010
1 j'aime
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
204 j'aime
150
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
190 j'aime
104
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
185 j'aime
25