Le jaune entre en scêne, et pour un bon moment (attention Spoils).

La saga en deux volumes qui m'a rendu accro à Green Lantern (et mis à la poursuite de tous les tomes possibles disponibles en VF et VO). Après trois volumes de "Geoff Johns présentent" un peu poussif (et surtout difficile à appréhender quand nous sommes à l'époque, néophyte de GL), ce quatrième tome entre dans la résolution de la trame de fond que l'auteur mettait en place.
Sinestro est de retour (si on est néophyte de GL, SInestro, c'est le mega-badass de la série ... un peu comme le Joker de Batman) et dirige une armée de Green Lantern armés d'anneaux jaunes et n'usant pas de la volonté, mais de la peur.
La créature Parrallax (vue dans GL Renaissance - pas encore ressorti en France pour l'instant) fait également son grand retour, et prend possession du corps de Kyle Rayner (qui, si l'on a pas lu les volumes VO, et les anciens tomes chez Panini, est l'un des GL humains, dont le plus récent, et le plus sensible). Un nouveau badass supplémentaire, s'alliant à SInestro, et au Superboy-Prime (un méchant dont la naissance a lieu dans Infinite Crisis, pas encore ressorti en France chez Urban ... mais ne saurait tarder), et d'autres ennemis pas plus sympas que ces trois là. Bref, de quoi mettre les Green Lantern en déroute. Surtout qu'eux, n'ont guère la possibilité de tuer avec leurs anneaux.

Le premier tome de cette série est une réelle montée en puissance. Les pions sont mis en place, et face à ces adversaires légendaires et apparemment invincibles, nous nous demandons comment cette bataille s'achèvera. Le dessin d'Ivan Reiss permet de proposer au lecteur cette saga au meilleur d'elle-même, avec un dessin précis, splendide et haut en couleurs. Hélas, avec uniquement la saga de Hal Jordan à disposition en France, comprendre toutes les subtilités de ce récit n'est pas aisé. Au final, nous ne connaissons que très peu Guy Gardner, John Stewart et Kyle Rayner dont les frasques sont surtout mis en avant dans la série parallèle "Green Lantern CORPS" et "Ion". Ma première rencontre avec Mogo s'est fait dans ce volume ainsi qu'avec Soranik Natu et bien d'autres Green Lantern trop peu connu en France à la sortie de ce volume. Le relire avec toutes les clés en main est une réelle redécouverte, et le final de cette première partie est telle qu'attendre plusieurs mois pour la sortie du second, pas en reste du tout (même génialement épique) est un calvaire pour les fervents lecteurs que nous sommes.