Alors, oui, l'ouvrage plagie un peu le Persepolis de Sartrapi, mais au final, c'est déjà quelque chose de bien vu la qualité de Persepolis, et c'est finalement assez universaliste, montrant que toutes les dictatures finissent par amener aux mêmes éléments dans la vie quotidienne. On y retrouve un peu de Grand Peur et Misère du 3ème reich de Brecht dedans, des Mauvaises gens, un peu de l'arabe du Futur de Sattouf ainsi que, finalement, pas mal du titeuf de Zep ou du Petit Nicolas car, malgré la dictature, c'est aussi et surtout un roman graphique "biographique" sur l'enfance.
Les histoires se lisent vite, sont toujours agréables et accessibles à tout public, y compris des enfants assez jeunes, mais le paysage de la Pologne communiste se dessine facilement sous ces éléments présentés simplement, comme ils sont.
J'ai trouvé ces éléments passionnants, formidables, mais surtout nécessaires aujourd'hui, d'autant plus lorsque ces récits sont facilement accessibles à tous.