"La statue de Zeus" inaugure une heptalogie ayant trait aux sept merveilles de l'antiquité.
C'est donc dans la Grèce antique que les protagonistes de ce drame humain se retrouvent pour concourir lors des olympiades.
Le trait est propre, maîtrisé et les représentations des mouvements très dynamiques. La puissance des athlètes semble palpable. Les expressions des visages, très vivantes, servent la narration avec bonheur. La mise en couleurs est bonne, sans être exceptionnelle. En revanche, la couverture est très efficace et attire immédiatement l’œil. La majesté de la statue du Cronide en impose par ses dimensions, mise en relief par la présence d'un humain à ses pieds.
Du côté du scénario, c'est du solide. Des quêtes diverses, personnelles ou politiques, émotionnelles ou intéressées, dressent une trame passionnante où les éléments sont révélés petit à petit. La tension monte, dans les tribunes des épreuves comme dans les coulisses des drames qui se nouent. On retrouve ici quelques figures antiques connues et c'est un pure bonheur que de s'immerger dans cette époque. En effet, le coup de maître des auteurs réside dans la création d'un ambiance crédible dans laquelle le lecteur peut se plonger avec délices.
Un voyage en terre hellène qui ne demande qu'à se poursuivre dans les six tomes à venir...