Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.

Kôzô Kamashima est un jeune yakuza qui a commis un double impair aux yeux de son boss ; non seulement il a couché avec la femme de ce dernier, mais aussi avec sa fille !
La sentence ne se fait pas attendre : Kôzô va être endormi, transformé en une femme plus proche de la bombe sexuelle qu'autre chose, puis il va être transporté sur l'île de Kon-lhankul (!) où vont l'attendre cent pervers sexuels. A partir de là le récit va devenir un récit hallucinant où pour être libéré, un pervers doit coucher avec Kôzô. Quand on pense qu'il y en a cent qui n'attendent que ça, il (elle) sait qu'il (elle) ne s'en relèvera pas si tant de sales types le (la) violent.


Publié dans la ô si bien nommée collection What the fuck ?! (ou WTF), Ladyboy vs Yakuzas est un manga tout simplement hallucinant ; chaque page respire la folie, la perversion, avec des hommes aux tronches et aux physiques pas possibles, qui sont juste en slip, le plus souvent en train de se tripoter ! Durant le récit, Kôzô va vouloir à tout prix sauver sa nouvelle virginité.
L'île n'étant peuplée que d'hommes, on a un peu un visage horrible de l'humanité, avec des pervers, des voyeurs, des violeurs et même des pédophiles.
Malgré ça, il faut dire que c'est souvent drôle ; Toshifumi Sakurai, dont c'est le premier titre publié en France, a fait des tronches pas possibles à tous les hommes, y compris à Kôzô quand il était yakuzas ; on peut même dire qu'ils ont des gueules de cons ! On dirait que l'auteur est né pour une telle histoire à dessiner, car le dessin, aussi particulier soit-il, sied parfaitement à l'histoire.


Je ne veux pas trop en dévoiler, mais l'histoire va de surprises en surprises, et autant vous le dire ; il faut avoir par moments le cœur bien accroché. D'ailleurs, certains volumes de la série sont vendus sous plastique, c'est dire à quel point ce manga n'est pas recommandé à tous.
Je peux seulement dire que malgré l'horreur de la situation, il subsiste tout même un (tout) petit message d'espoir, presque une forme de rédemption, et que la fin y est fermée. Aucune chance d'y voir un éventuel Ladyboy vs Yakuzas 2 !


Ce manga est un peu le Koh Lanta sexuel trash et violent qu'on ne s'attendait pas à voir publié en France, et pourtant, Ladyboy vs Yakuzas est une très grande réussite, avec cinq tomes au compteur, à ne vraiment pas recommander à tout le monde, mais qui reste un sacré défouloir, et un aspect bien peu reluisant de l'humanité.


Pour l'anecdote, il y a une interview de Toshifumi Sakurai à la fin du volume 5, et à le lecture de celle-ci, on comprend un peu comment il a pu créer un tel manga, car sa vie est incroyable.

Boubakar
8
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le 28 févr. 2016

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Boubakar

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