Une fois de plus, Marc-Antoine Mathieu nous montre que la Bd n'est pas un "livre mort" mais peut devenir un objet d'art à part entière.
Toujours en quête de transgression des codes, il nous livre (hu hu verbe très à propos) un bel objet.

Nous retrouvons notre prisonnier des rêves favoris pour une nouvelle aventure où on va se perdre autant que li et se délecter des trouvailles de l'auteur.

Une expérience à tenter et qu'aucune critique ne pourrait retranscrire parce que pour le coup c'est vraiment un univers à découvrir sans en connaitre trop à l'avance.

Le seul conseil qu'on pourrait donner serait de foncer lire ce livre, et de ne pas avoir peur de ce qu'on ne comprend pas (ou mal), c'est typiquement le genre de BD qu'on peut relire sans s'ennuyer.
iori
9
Écrit par

Créée

le 2 avr. 2013

Critique lue 331 fois

iori

Écrit par

Critique lue 331 fois

1

D'autres avis sur Le Décalage - Julius Corentin Acquefacques, tome 6

Le Décalage - Julius Corentin Acquefacques, tome 6

Le Décalage - Julius Corentin Acquefacques, tome 6

le 28 mai 2013

Partout quelque part, comme nulle part ailleurs

Cette bande dessinée peut, à mon avis, être séparée en deux parties, égales en qualité mais différentes en contenu. Premièrement, la première, qui narre l'histoire des quatres protagonistes perdus...

Le Décalage - Julius Corentin Acquefacques, tome 6

Le Décalage - Julius Corentin Acquefacques, tome 6

le 15 janv. 2014

Décalages spatio-temporels

Eh bien oui, c’était possible ! Mathieu franchit une nouvelle étape dans la complexité de son récit, en dérapant toutefois en direction d’une philosophaillerie assez gratuite sur les pièges de...

Le Décalage - Julius Corentin Acquefacques, tome 6

Le Décalage - Julius Corentin Acquefacques, tome 6

le 4 mai 2013

Jet lag

Dire que la dernière production de Marc-Antoine Mathieu est décalée n'est au premier abord pas très surprenant. Des BD où tout se passe en 3s, à la fable philosophique avec Dieu qui débarque sur...

Du même critique

Adults in the Room

Adults in the Room

le 24 oct. 2019

La dette qui avait trop de Grèce (ou l’inverse)

Voici un film qui illustre parfaitement une certaine idée du cinéma, celle qui permet à des orfèvres de s’emparer de sujets politiques difficiles, abscons et d’en donner une interprétation qui permet...

Jalouse

Jalouse

le 14 sept. 2017

Le cas-Viard

Comme quoi c’est possible de faire une comédie qui force le trait sans tomber dans la danyboonite aigüe (une maladie de la même famille que la kev'adamsite ou la franckdubosquite). Karine Viard...

Sur mes lèvres

Sur mes lèvres

le 1 mai 2013

Sourd mes lèvres

C’est fou comme ça fait du bien d’avoir un vrai film “vivant”. Emmanuelle Devos m’agace parfois, mais il faut bien reconnaitre qu’elle est convaincante dans le rôle de la secrétaire effacée et...