La croisière s'amuse mais ne m'amuse plus.

Cette fin est consternante, avec tout les enjeux développés tout au long de la série, l'humour scato est toujours omniprésent. Certes c'est un bande dessinée qui vise un public adolescent mais Arleston s'éloigne trop souvent de la subtilité. On a aussi dans ce tome la dernière référence à Star Wars, soit une apparition de Dark Vador. Et voile le fist fan-service lourdingue.

Et cette fin, ce combat titanesque, expédié en deux pages (enfin la fin en queue de poissons est absurde et au final c'est un choix assez surprenant.)

En tout cas le dernier tome et à l'image de sa série, une bande dessinée médiocre pas mauvaise pour autant. le suspense est parfois haletant malgré l'inefficacité de l'humour. Les paysages et les scènes d'actions sont soignés.L'histoire folle est significative de l'imagination débordante du trop prolifique scénariste. Malgré les paradoxes et les trips interstellaires, intergalactique, intermarché, interèpoques, l'histoire est assez cohérente et le duo Tarquin Arleston ont le mérite d'être allés au bout de leur oeuvre et d'agrandir, approfondir, le personnage de Lanfeust et sa mythologie. Ils ont rendus des fans orphelins, mais leur direction a plu a d'autres.

Mais après cette série trop rocambolesque on s'éloigne du charme plus intimiste de Troy . Exploitant le filon de leur personnage favori qui a donner nom à un magazine de bd (Lanfeust Mag), il est logique que l'aventure Lanfeust ne s’arrêtera pas la. Pour le pire ou le meilleur.