Bande – dessinée de la mode des années 70, elle est la première de la série Yoko Tsuno, partagée par les récits de science-fiction et policier.
Ecrite par le français Roger Leloup en 1972, la BD s’inscrit dans le même rang que Vallérian et Laureline, l’Incal ou d’autres encore. On part à la rencontre de Yoko, une jeune japonaise venue s’installer en France. Elle est ingénieure en électrique et rencontre Vic et Pol, qui travaillent pour la télé, lors d’un cambriolage (pour lequel elle a été payée). Alors commence pour eux une aventure hors du commun. Ils sont emportés par des eaux mystérieuses, jusqu’à atterrir chez des extra-terrestres de la planète Vinéa, étranges personnages à la peau bleue, qui ont dû abandonné leur Terre. On rencontre le diabolique centre, l’ordinateur qui contrôle tout.
Une histoire franchement amusante et intéressante, qui m’a rappelé la première fois que je l’ai lu et qui m’a rappelé que je n’avais vraiment rien compris de cette BD, il y a plusieurs années. Les dessins sont très agréables et réalistes, et sont toujours du temps des années 70, de plus les personnages sont tous conçus différemment, et restent tous intéressants. La narration est fluide et suit un ordre bien précis qui donne l’impression d’une histoire simple et sans rebondissements inutiles et totalement irréalistes. Elle peut paraître ennuyante ou par moment, compliquée, mais l’histoire des Vinéens vous intriguera beaucoup et la fin, même si elle n’est pas très étonnante, est une bonne suite comparée aux événements qui la précède. Je trouve ces histoires du XXe siècle bien plus intéressantes et belles, elles étaient de la belle époque, où l’on s’imaginait l’existence extra-terrestre, où tout le monde avançait ses théories sur le monde. Cela fait longtemps que ce genre de récits en équipe et « étranges » ne sont plus vraiment à la page et pourtant ils valent la peine d’être reconnus.
Pour finir, le premier volume de Yoko Tsuno n’est pas le meilleur de la série, mais est indispensable pour commencer et si vous continuez dans cette voie, vous découvrirez un univers génial qui vous occupera agréablement. Et si vous n’aimez pas forcément la science-fiction et que vous trouvez ça trop « lourd » parfois, les Yoko Tsuno version étrange ou policière sont encore mieux.
Papilloncocasse