Des chats et des dégâts ?
Inaugurée en 2005, la collection Musée du Louvre, co-éditée par Futuropolis et le Musée du Louvre, a accueilli parmi ses auteurs un certain Taiyô Matsumoto. Le mangaka, dévoré par l’enfance pendant...
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le 27 août 2025
Inaugurée en 2005, la collection Musée du Louvre, co-éditée par Futuropolis et le Musée du Louvre, a accueilli parmi ses auteurs un certain Taiyô Matsumoto. Le mangaka, dévoré par l’enfance pendant des décennies (Le rêve de mon père, Amer Béton, Sunny…), se frotte ici à d’autres bestioles : les chats ! Oui car le Louvre n’abrite pas que des tableaux mais aussi des matous… ou plutôt : des chats qui acceptent le Louvre comme coloc.
Le Louvre est donc le personnage central mais discret de l’ouvrage. Il symbolise l’unité de lieu. Un lieu avec ses rythmes, son personnel, ses aléas et ses œuvres iconiques (on n’échappe pas à la Joconde)… Bien sûr on ne fera pas tout le tour des bâtiments mais certaines zones seront mises en avant. Car entre les chats et les hommes une intrigue va se développer pour lier des gardiens et une guide à ces chats particuliers. Par ce biais, une dose de fantastique est injecté dans le récit qui donne encore plus de sens à l’expression « ce tableau m’a fait voyager ».
Les personnages qui font le plus de bruit sont par conséquent les chats. Ils forment une famille dépareillée, qui perd des membres et en accueillent d’autres. Comme une « auberge espagnole » mais où tout le monde parle la même langue, ce qui n’empêche pas les différends. Des chats qui se transforment aussi à l’abri des regards, sans que l’on comprenne vraiment si cette transformation est réelle ou si c’est leur manière de se percevoir.
On notera aussi les clins d’œil de Matsumoto au disparu Taniguchi, à un certain M. Beaujean ainsi que sa capacité à reproduire plusieurs tableaux du Louvre sans fausse note. De la reproduction à la conservation des œuvres il y a un pas… que le récit franchit lorsqu’il est question de restauration des œuvres. Car le Louvre n’est pas qu’un lieu d’exposition.
En somme, le récit est une belle déclaration d’amour au Musée du Louvre (à une certaine face du musée) et aux personnes qui le font vivre. De quoi donner envie de le (re)visiter mais en dehors des horaires officiels. Qui pour se faire enfermer une nuit au musée ?
Créée
le 27 août 2025
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