le 16 janv. 2011
Critique de Taxi Driver par Fatpooper
La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...
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S'il y a un truc que je n'apprécie vraiment pas dans cette série, c'est la calligraphie du titre. En soi l'idée graphique n'est pas mauvaise mais l'exécution est rudement pauvre, sans parler de l'effet de profondeur assez moche... ça déforce complètement les couvertures à chaque fois !
Sinon, cet album se lit agréablement, comme les précédents. Ce n'est jamais génial mais c'est bon quand même. Ce qui est bien, c'est que l'auteure prend son temps, ne brûle pas les étapes et approfondit ses personnages, leurs relations. Ce qui est moins bien, c'est que c'est un peu répétitif et que les scènes ne sont pas toujours aussi forte qu'on l'aurait souhaité (dans le sens où l'auteure aurait peut-être pu aller plus loin dans les confrontations , en jouant parfois avec un contexte particulier, ça aurait peut-être même permis d'éviter cette impression de répétition). Les personnages sont tout de même chouettes, assez bien caractérisés. Ça reste très japonais, avec une exubérance des sentiments un peu nauséabondes (le pote qui est vexé à mort parce que le héros lui dit pas tout).
Graphiquement, hormis les mains souvent trop grandes (parfois c'est encore plus bizarre : sur toute la - grosse - main il y a un doigt qui est tout petit - normal), le dessin est plus que satisfaisant. L'auteure est surtout douée pour proposer des compositions intéressantes, par décadrage notamment. Le découpage est toujours aussi clair et efficace, avec un beau jeu de regard ainsi que sur la confrontation entre les personnages. La mise en page est également plaisante puisque l'auteure ne sombre pas dans la folie des bords perdus ; j'ai tout de même l'impression qu'il yen a un peu plus que dans les tomes précédents... mais ça reste peu, si bien que lorsqu'elles les utilisent, on peut constater qu'il y a une raison (marquer une ellipse ou une action vraiment importante) : ainsi, l'effet de style devient un effet réfléchi. Pour le reste, je retrouve toujours cette influence européenne, avec des pages qui tiennent bien la route.
Bref, pour l'instant, c'est vraiment une série chouette à suivre. Le côté incestueux est également plus présent dans ce tome-ci, son exploitation est plus intéressante.
Créée
le 5 févr. 2017
Critique lue 62 fois
le 16 janv. 2011
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