Une oeuvre artitique
Il ne manque peut être qu'un peu de musique pour accompagner ce bout de poésie en BD. Les dessins sont splendides avec quelques touches de couleur pour éclairer la noirceur du récit. Je dis...
Par
le 24 mai 2021
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Aussi poignant que poétique, "Les oiseaux ne se retournent pas" raconte l’exil d’une enfant dans un conte à la fois sombre et lumineux. À travers le parcours d’Amel, rebaptisée Nina pour fuir un pays en guerre, l’autrice pose un regard d’une grande justesse sur la perte des repères, la solitude du déracinement et l’instinct de survie, sans jamais tomber dans le pathos.
Ce récit atemporel, dénué d’ancrage géographique précis, s’inscrit dans l’universalité des tragédies migratoires. Mais loin de s’enfermer dans un réalisme brut, Nadia Nakhlé insuffle à son œuvre une dimension onirique, presque suspendue, où les rêves et les cauchemars se confondent. Chaque page résonne d’émotions contenues, de souvenirs à peine effleurés, de silences lourds de sens.
La rencontre entre Amel et Bacem, ancien soldat devenu musicien, ajoute une note d’espoir fragile mais tenace. La musique de son oud devient alors un lien entre les êtres, un souffle de liberté au cœur du chaos. Visuellement, l’album est une splendeur : un noir et blanc travaillé, rehaussé par des éclats de couleurs symboliques, compose des planches qui touchent autant par leur beauté que par leur force narrative.
Un album marquant, profondément humain, qui laisse une empreinte durable bien après l’avoir refermé.
Créée
le 29 juil. 2025
Critique lue 2 fois
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