le 17 août 2017
Un malestrom de noirceur
Pour Litchi Hikari Club, Furuya a adapté une pièce de théâtre de la compagnie du Grand Guignol. Le lecteur averti reconnaît d’emblée la pâte de l'auteur, cependant la lecture fait immédiatement...
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Pour Litchi Hikari Club, Furuya a adapté une pièce de théâtre de la compagnie du Grand Guignol.
Le lecteur averti reconnaît d’emblée la pâte de l'auteur, cependant la lecture fait immédiatement pensé à Suehiro Maruo (qui était impliqué dans la pièce dont est issu ce manga, il a notamment dessiné son affiche).
Cette œuvre est particulièrement sombre et ultra-violente et doit être réservé aux lecteurs avertis.
Le lecteur est amené à suivre une secte de collégien menée par Zéra, un jeune homme de 14 ans. La secte est composé de 9 garçons aux personnalités bien marqués. Il vont créer une machine (ressemblant à Frankenstein) leur permettant de capturer de belles jeunes filles. L'objectif de Zéra est de conquérir le monde et de garder sa jeunesse actuelle.
En 1 tome Furuya brasse un nombre de thème impressionnant. Le fantasme adolescent, l'amour impossible entre deux êtres que tout oppose, l'homosexualité, l'endoctrinement (faisant pensé aux jeunesses hitlériennes), le refus de devenir adulte, le rêve d'immortalité, l'amitié, les rêves brisés et j'en passe.
Il est difficile de trop en dire sur l’œuvre tant la lecture va surtout se jouer sur le ressentit de l'ambiance et les sensations qu'elle va procurer au lecteur.
Vous l'aurez compris, Litchi Hikari Club est de ces lectures qui marquent qu'on ai adoré ou détesté sa lecture.
Pour cette œuvre Furuya a assombri son trait. Le trait est noir, glauque. C'est une grande réussite et on retrouve bien-sur la verve visuelle et le talent de dessinateur de l'auteur.
A noter que Furuya a dessiné une prequelle en deux tomes s'axant sur l'enfance des protagonistes et la création du club.
Litchi Hikari Club est une œuvre pas forcément accessible au tout venant. Elle est cependant une lecture indispensable d'un auteur touche à tout et dont c'est assurément l’œuvre la plus sombre.
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Créée
le 17 août 2017
Critique lue 687 fois
le 17 août 2017
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